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Sois le bienvenu, Enfant du Très-Haut !

Avant que de te perdre dans les méandres du palais archiépiscopal, présente-toi au garde du Grand Porche qui te conduira où tu le souhaites.

Que le Très-Haut t'ait en Sa Sainte Garde !


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 Pastorale dans l'Archevêché de Sens

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MessageSujet: Pastorale dans l'Archevêché de Sens   Pastorale dans l'Archevêché de Sens Icon_minitimeMer 19 Avr 2017 - 9:47

Merci à tout les clercs de l'Archevêché de Sens de suivre ces étapes pour faire toute pastorale de fidèle.

Poser en premier lieux cette série de questions :

Citation :
1) Pourquoi désirez-vous vous faire baptiser ?
   2) Quel est le nom de notre religion ?
   3) Quel est le livre sacré de notre religion ?
   4) Quels sont ses prophètes
?

Chaque pastorale se composera ensuite de 5 leçons :

1) Le prêche de Neajdalf
2) Résumé du tome I du Livre des Vertus
3) Résumé de la vita d'Aristote
4) Résumé de la vie de Christos
5) Les engagements du baptisé
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MessageSujet: Re: Pastorale dans l'Archevêché de Sens   Pastorale dans l'Archevêché de Sens Icon_minitimeMer 19 Avr 2017 - 9:49

Citation :
Citation :
Le prêche de Neajdalf

Il y bien longtemps, je venais de dire ma messe dominicale, quand une foule, un peu bruyante pour ce lieu sacré, jeta au pied de l'autel un être aux yeux hagards et à la vêture des plus fantaisiste.
Mes villageois parlaient tous en même temps, mais, je finis par comprendre que, s'il m'avaient amené cet étranger, c'est que pour eux il était possédé.
Il disait que c'était sa première connexion depuis son ordinateur et qu'il cherchait la Faq ou au moins un guide pour l'aider à démarrer.

M'approchant du pauvre hère, je me rendis immédiatement compte que c'était la première fois qu'il voyait un prêtre aristotélicien, ou du moins qu'il n'avait pas une bonne opinion d'eux.

- Bonjour mon enfant, je suis, Neajdlaf ,le curé de ce village,
Comment vous nomme-t-on ?

- L'on me nomme Newbie, contrairement à mon apparence je suis un elfe magicien, à la recherche de l'anneau des anciens

Un villageois m'interpella :

- Vous voyez bien mon père, il faut appeler l'Inquisition, ou les exorcistes, il est possédé que je vous dis.

- Du calme, mon fils, l'Inquisition a d'autres chats à fouetter, son but est de lutter contre les hérétiques reconnus et non pour brûler celui qui se perd un peu.
Je sais que certains annoncent à l'enfant qui ne mange pas ses légumes que la méchante Inquisition va venir les brûler mais ce n'est pas son but ici. Quant aux exorcistes, attendons de voir ce qu'il en est de notre ami.

Le vagabond, l'air toujours aussi perdu, cria :

Bon alors on m'explique ? Et qui peut me donner un peu de sa confiance ?

-Chaque chose en son temps mon fils. Pour vous prendre pour un elfe magicien vous devez réellement avoir eu un gros coup sur la tête. Alors écoutez l'histoire de nos royaumes.
A l'origine du monde il n'y avait que Dieu immobile et plein d'amour, il a défini l'univers et accompli une série de miracles pour arriver à la création des animaux, des plantes et des humains. Donc soit vous êtes une plante, soit un animal, soit un humain.
Ensuite Dieu n'a laissé la parole qu'aux humains et à une créature sans nom qui tente de pervertir l'humanité.
Donc comme vous ne pouvez être cette créature qui n'a que la forme des ombres, vous ne pouvez être qu'humain.

-Ah oui, je vois mais, si je le veux, je peux être magicien quand même ? rétorqua l'étranger.

-Vous pouvez utiliser des tours pour divertir les foules mais aucun humain n'a de magie en lui. Certes, certains élus semblent bien avoir réalisé des chose prodigieuse, mais c'est grâce à leur foi en Dieu et non à une quelconque magie païenne.

- Bon admettons, mais Moïse ? Il a bien fait de la magie, non ? Hein ! Là je vous tiens non ?

- Je ne connais pas ce Moïse, j'ai bien lu des textes le concernant mais c'était des textes pour distraire les anciens, comme l'histoire de Noé et autres textes anciens qui circulent parfois.

- Bien ils sont dans la Bible non ?

- Pas dans celle de l'Eglise officielle des royaumes en tout cas. Je vais vous raconter notre histoire en quelques mots :

Dieu créa l'univers. Dans l'univers, Il créa le monde. Et Il peupla le monde de diverses espèces de créatures. Mais chaque espèce se croyait la préférée de Dieu, sauf l'espèce humaine, car elle connaissait le sens de la vie: l'amour. Dieu récompensa alors les humains en les nommant "Ses enfants". Mais les enfants de Dieu s'abandonnèrent au péché, encouragés par une des créatures ainsi rejetées par Dieu, a qui Il ne donna pas de nom. Dieu punit donc Ses enfants en détruisant leur cité, et ils s'éparpillèrent. N'ayant pas compris la punition, ils s'inventèrent des dieux multiples. Alors, Dieu, pour rappeler aux humains le sens de la vie, confia Son message à Aristote. Et ce message trouva sa perfection avec Christos (parfois nommé Jéisus Chistos).

Le vagabond demanda alors s'il devait oublier tout ce qu'il connaissait.
Je tentai donc de lui répondre :

- Si ce que vous croyez connaître n'est pas directement lié à l'histoire des Royaumes et que vous désirez intégrer notre vérité historique, il y a sans doute beaucoup de chose à oublier oui.
Le plus simple est parfois de tout oublier et de remettre à jour ses connaissances par des textes validés du royaume. N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un vagabond encore il faudra du temps pour vous instruire et devenir un érudit.

Notre religion porte le nom d'église Aristotélicienne et est de source Aristochrétienne, c'est à dire qu'elle s'inspire à la fois des écrits d'Aristote, des Royaumes et de Christos.
Son message est que pour se rapprocher de Dieu il faut se rapprocher du bonheur et trouver l'amitié aristotélicienne. Cette amitié n'est pas une amitié débridée mais une amitié respectant certaines règles dont la principale est qu'elle doit être désintéressée. Bien sûr, il y a différents type d'amitiés, mais vous trouverez ça dans nos bibliothèques où par vous même.
Il y a dans chaque village un maire qui s'occupe de politique et de la gestion de la ville et surtout de son commerce. Il y a aussi un curé qui, lui s'occupe de religion et de la gestion de la foi des paroissiens.
Le curé et le maire se doivent de collaborer au bien des citoyens et si l'un des deux juges que l'autre ne remplit pas sa mission, il peut intervenir pour tenter d'arranger les choses. C'est pour cela que certains maires s'occupent de religion et que certains clercs s'occupent de politique.
Au-dessus vous avez le comte pour la politique et l'évêque pour la religion, mais vous découvrirez tout ça par vous-même, sachez juste que les guides politiques sont choisis par les citoyens lors d'élection, alors que les guides religieux sont nommés et révoqués par la hiérarchie de l'Eglise. C'est pour ça que si le peuple veut élire son curé comme Maire c'est le choix du peuple, et la hiérarchie de l'église ne ferra que veiller à ce que le clerc continue principalement à guider les citoyens sans oublier sa responsabilité de clerc.

Le vagabond semblait avoir compris.

-Ah oui, je vois, c'est plus clair déjà, et pour le reste que dois-je faire ? Pour manger ? Pour gagner ma vie ?

- Cela, mon fils, est moins de mon domaine, mais voici une liste de documents qui vous aideront à trouver votre place.

Liste de la Bibliothèque

- Merci mon ami, je vais voir si je trouve ma voie, dit le vagabond en attrapant son sac et sa bourse. Je vais de ce pas prendre contact avec les villageois à la taverne pour leur montrer que je ne suis pas possédé... et qu'ils peuvent me donner leur confiance.

Je souriais en le voyant partir, et je lui criai :

-N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin.

J'ai appris plus tard que le vagabond était devenu un grand seigneur et que s'il n'avait pas rejoint l'église aristotélicienne au moins il n'avait pas d'idée préconçue sur elle et ne se laissait pas raconter n'importe quoi.
Il faisait ses choix en connaissance de cause et non pour faire plaisir aux chimères de Hyérel.


Tiré des mémoires du curé de campagne Neajdlaf (926 ap JC)

Citation :

  1. Qui est Neajdalf ? À quelle époque écrit-il ?
  2. Pourquoi les villageois s'adressent-ils à Neajdalf plutôt qu'à quelqu'un d'autre ?
  3. Que reprochent les villageois au vagabond ?
  4. Quel est le rôle de l'Inquisition d'après les villageois ? Et d'après Neajdalf ?
  5. Quel est le rôle de la Créature sans nom ?
  6. Qu'est-ce que la Bible d'après le vagabond ? A-t-il raison et pourquoi ?
  7. Qu'est-ce qui différencie les hommes des autres espèces vivantes ?
  8. Pourquoi Dieu punit-il les hommes ?
  9. De quoi s'inspire la religion aristotélicienne ? Quel est son message principal ?
  10. Quelle leçon tirez-vous de ce texte ?


Code:

[quote][quote][color=black][b][size=18]Le prêche de Neajdalf[/size]
[/b]
Il y bien longtemps, je venais de dire ma messe dominicale, quand une foule, un peu bruyante pour ce lieu sacré, jeta au pied de l'autel un être aux yeux hagards et à la vêture des plus fantaisiste.
Mes villageois parlaient tous en même temps, mais, je finis par comprendre que, s'il m'avaient amené cet étranger, c'est que pour eux il était possédé.
Il disait que c'était sa première connexion depuis son ordinateur et qu'il cherchait la Faq ou au moins un guide pour l'aider à démarrer.

M'approchant du pauvre hère, je me rendis immédiatement compte que c'était la première fois qu'il voyait un prêtre aristotélicien, ou du moins qu'il n'avait pas une bonne opinion d'eux.

- Bonjour mon enfant, je suis, Neajdlaf ,le curé de ce village,
Comment vous nomme-t-on ?

- L'on me nomme Newbie, contrairement à mon apparence je suis un elfe magicien, à la recherche de l'anneau des anciens

Un villageois m'interpella :

- Vous voyez bien mon père, il faut appeler l'Inquisition, ou les exorcistes, il est possédé que je vous dis.

- Du calme, mon fils, l'Inquisition a d'autres chats à fouetter, son but est de lutter contre les hérétiques reconnus et non pour brûler celui qui se perd un peu.
Je sais que certains annoncent à l'enfant qui ne mange pas ses légumes que la méchante Inquisition va venir les brûler mais ce n'est pas son but ici. Quant aux exorcistes, attendons de voir ce qu'il en est de notre ami.

Le vagabond, l'air toujours aussi perdu, cria :

Bon alors on m'explique ? Et qui peut me donner un peu de sa confiance ?

-Chaque chose en son temps mon fils. Pour vous prendre pour un elfe magicien vous devez réellement avoir eu un gros coup sur la tête. Alors écoutez l'histoire de nos royaumes.
A l'origine du monde il n'y avait que Dieu immobile et plein d'amour, il a défini l'univers et accompli une série de miracles pour arriver à la création des animaux, des plantes et des humains. Donc soit vous êtes une plante, soit un animal, soit un humain.
Ensuite Dieu n'a laissé la parole qu'aux humains et à une créature sans nom qui tente de pervertir l'humanité.
Donc comme vous ne pouvez être cette créature qui n'a que la forme des ombres, vous ne pouvez être qu'humain.

-Ah oui, je vois mais, si je le veux, je peux être magicien quand même ? rétorqua l'étranger.

-Vous pouvez utiliser des tours pour divertir les foules mais aucun humain n'a de magie en lui. Certes, certains élus semblent bien avoir réalisé des chose prodigieuse, mais c'est grâce à leur foi en Dieu et non à une quelconque magie païenne.

- Bon admettons, mais Moïse ? Il a bien fait de la magie, non ? Hein ! Là je vous tiens non ?

- Je ne connais pas ce Moïse, j'ai bien lu des textes le concernant mais c'était des textes pour distraire les anciens, comme l'histoire de Noé et autres textes anciens qui circulent parfois.

- Bien ils sont dans la Bible non ?

- Pas dans celle de l'Eglise officielle des royaumes en tout cas. Je vais vous raconter notre histoire en quelques mots :

Dieu créa l'univers. Dans l'univers, Il créa le monde. Et Il peupla le monde de diverses espèces de créatures. Mais chaque espèce se croyait la préférée de Dieu, sauf l'espèce humaine, car elle connaissait le sens de la vie: l'amour. Dieu récompensa alors les humains en les nommant "Ses enfants". Mais les enfants de Dieu s'abandonnèrent au péché, encouragés par une des créatures ainsi rejetées par Dieu, a qui Il ne donna pas de nom. Dieu punit donc Ses enfants en détruisant leur cité, et ils s'éparpillèrent. N'ayant pas compris la punition, ils s'inventèrent des dieux multiples. Alors, Dieu, pour rappeler aux humains le sens de la vie, confia Son message à Aristote. Et ce message trouva sa perfection avec Christos (parfois nommé Jéisus Chistos).

Le vagabond demanda alors s'il devait oublier tout ce qu'il connaissait.
Je tentai donc de lui répondre :

- Si ce que vous croyez connaître n'est pas directement lié à l'histoire des Royaumes et que vous désirez intégrer notre vérité historique, il y a sans doute beaucoup de chose à oublier oui.
Le plus simple est parfois de tout oublier et de remettre à jour ses connaissances par des textes validés du royaume. N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un vagabond encore il faudra du temps pour vous instruire et devenir un érudit.

Notre religion porte le nom d'église Aristotélicienne et est de source Aristochrétienne, c'est à dire qu'elle s'inspire à la fois des écrits d'Aristote, des Royaumes et de Christos.
Son message est que pour se rapprocher de Dieu il faut se rapprocher du bonheur et trouver l'amitié aristotélicienne. Cette amitié n'est pas une amitié débridée mais une amitié respectant certaines règles dont la principale est qu'elle doit être désintéressée. Bien sûr, il y a différents type d'amitiés, mais vous trouverez ça dans nos bibliothèques où par vous même.
Il y a dans chaque village un maire qui s'occupe de politique et de la gestion de la ville et surtout de son commerce. Il y a aussi un curé qui, lui s'occupe de religion et de la gestion de la foi des paroissiens.
Le curé et le maire se doivent de collaborer au bien des citoyens et si l'un des deux juges que l'autre ne remplit pas sa mission, il peut intervenir pour tenter d'arranger les choses. C'est pour cela que certains maires s'occupent de religion et que certains clercs s'occupent de politique.
Au-dessus vous avez le comte pour la politique et l'évêque pour la religion, mais vous découvrirez tout ça par vous-même, sachez juste que les guides politiques sont choisis par les citoyens lors d'élection, alors que les guides religieux sont nommés et révoqués par la hiérarchie de l'Eglise. C'est pour ça que si le peuple veut élire son curé comme Maire c'est le choix du peuple, et la hiérarchie de l'église ne ferra que veiller à ce que le clerc continue principalement à guider les citoyens sans oublier sa responsabilité de clerc.

Le vagabond semblait avoir compris.

-Ah oui, je vois, c'est plus clair déjà, et pour le reste que dois-je faire ? Pour manger ? Pour gagner ma vie ?

- Cela, mon fils, est moins de mon domaine, mais voici une liste de documents qui vous aideront à trouver votre place.

[url=http://defenseurs.forumactif.org/f3-guides]Liste de la Bibliothèque[/url]

- Merci mon ami, je vais voir si je trouve ma voie, dit le vagabond en attrapant son sac et sa bourse. Je vais de ce pas prendre contact avec les villageois à la taverne pour leur montrer que je ne suis pas possédé... et qu'ils peuvent me donner leur confiance.

Je souriais en le voyant partir, et je lui criai :

-N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin.

J'ai appris plus tard que le vagabond était devenu un grand seigneur et que s'il n'avait pas rejoint l'église aristotélicienne au moins il n'avait pas d'idée préconçue sur elle et ne se laissait pas raconter n'importe quoi.
Il faisait ses choix en connaissance de cause et non pour faire plaisir aux chimères de Hyérel.


Tiré des mémoires du curé de campagne Neajdlaf (926 ap JC)[/color][/quote]

[quote][color=black][list=1][*]Qui est Neajdalf ? À quelle époque écrit-il ?
[*]Pourquoi les villageois s'adressent-ils à Neajdalf plutôt qu'à quelqu'un d'autre ?
[*]Que reprochent les villageois au vagabond ?
[*]Quel est le rôle de l'Inquisition d'après les villageois ? Et d'après Neajdalf ?
[*]Quel est le rôle de la Créature sans nom ?
[*]Qu'est-ce que la Bible d'après le vagabond ? A-t-il raison et pourquoi ?
[*]Qu'est-ce qui différencie les hommes des autres espèces vivantes ?
[*]Pourquoi Dieu punit-il les hommes ?
[*]De quoi s'inspire la religion aristotélicienne ? Quel est son message principal ?
[*]Quelle leçon tirez-vous de ce texte ?[/list] [/color][/quote][/quote]
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MessageSujet: Re: Pastorale dans l'Archevêché de Sens   Pastorale dans l'Archevêché de Sens Icon_minitimeMer 19 Avr 2017 - 9:50

Citation :

    Résumé du tome I du Livre des Vertus


    I La Création


    Au commencement, il n'y avait que Dieu. Et Dieu était composé de Néant, c'est-à-dire de l'absence d'existence. Dieu pensa et un point minuscule apparut, que Dieu appela "Univers". À partir de ce moment-là, il n'y avait plus de Néant, mais le vide et le non-vide, car même le vide existe. Et ce point, Dieu le fit exploser en une myriade d'étoiles, qui vinrent peupler le vide. Ensuite, Dieu créa les deux mouvements : les choses lourdes iraient vers le bas et les choses légères vers le haut. Il disposa les quatre éléments suivant l'ordre de leur pesanteur : la terre au centre, recouverte de l'eau, elle-même recouverte par l'air, le tout recouvert par le feu. Dieu appela le tout "Monde".

    Mais le monde était imparfait, car inconscient de sa propre existence. Alors, Dieu créa l'esprit, qu'Il dota des capacités de choisir et de ressentir, et le combina à la matière. Il appela le tout "Vie". Dieu voulait que la vie l'aime et qu'Il l'aime en retour. Pour cela, elle devait tendre vers Lui. Pour cela, Il créa le troisième mouvement : l'esprit tendrait vers Dieu. Et, pour aider la vie à se développer, Il la divisa en deux principes complémentaires : le masculin et le féminin. Ainsi, la vie se perpétuerait par la procréation. Et elle se créa de multiples formes.

    Un groupe de créatures décida de parcourir le monde, afin de découvrir les multiples formes que prenait la vie, tant animale que végétale. Ainsi, ils virent que chacune avait un talent qui la rendait unique : la nombreuse progéniture de la vache, la laine du mouton, la longévité sans égal du chêne, la force du cochon... Et chacun se considérait comme le préféré de Dieu, car il se croyait avantagé par Lui. Et le petit groupe douta, car il était le seul à ne pas se trouver de talent.

    Alors, Dieu convoqua l'ensemble des créatures composant la vie. Et Il leur posa une unique question : quel sens avait-Il donné à la vie? Seules deux créatures eurent une réponse à apporter. La première affirma que la vie était une lutte où le fort devait dominer le faible. La seconde était un membre du petit groupe qui doutait. C'était un homme. Il s'appelait Oane. Pour lui, le sens de la vie était l'amour que Dieu portait à Ses créatures et que celles-ci Lui devaient en retour. C'était ça le talent des humains : l'amour.

    La première créature fut condamnée à ne jamais porter de nom, à prendre la forme d'une ombre, et à prouver ses dires en tentant de détourner les humains de l'amour. Ces derniers devinrent les enfants de Dieu. Leur esprit devint âme : dorénavant le seul esprit à tendre vers Lui. Il soumit les animaux au travail humain, pour que ces derniers se nourrissent d'eux. Il permit aux humains de partager entre eux l'amour qu'ils avaient. Enfin, il créa le soleil et la lune, qui se succèdent depuis afin de découper le temps en jours.

    II La Pré-Histoire

    Dieu laissa les humains vivre sans qu'Il n'intervienne. Il laissa aussi la créature sans nom les tenter, afin qu'elle prouve la véracité de sa réponse. Oane guida son peuple à travers le monde pour y trouver un lieu propice à l'installation de leur ville. Au bout de plusieurs années, il trouva enfin ce qu'il cherchait, mais mourut alors. En rendant son dernier souffle, il leur dit qu'il ne craignait pas la mort, car ce n'était qu'un trajet pour rejoindre Dieu. Mais les habitants ne le comprirent pas. Ils donnèrent cependant à leur ville le nom d'Oane : Oanylone.

    Le travail les éloigna de l'acédie. Ils apprirent peu à peu à profiter des mille richesses de la nature pour améliorer leur quotidien. Ils cultivèrent le blé pour en faire du pain, cultivèrent le maïs et les légumes, récoltèrent les fruits, pêchèrent du poisson, élevèrent des vaches, des cochons et des moutons, prélevèrent du bois, de la pierre et du fer pour en faire des outils... Dieu les récompensait par de petits miracles quotidiens. Et, chaque dimanche, tous se réunissaient pour se recueillir sur la tombe d'Oane.

    Leur vie se fit plus douce et facile. Ainsi, ils développèrent les alcools, les arts, les sciences et l'écriture. Mais la créature sans nom attendait patiemment l'heure de sa vengeance. Et les humains la lui donnèrent, car ils répugnèrent de plus en plus à travailler, s'abandonnèrent peu à peu à la paresse. Leur amour envers Dieu se remplaça par leur goût des choses matérielles. Ils négligèrent leur recueillement sur la tombe d'Oane. Et, comme ils n'avaient aucun clerc pour les guider, personne ne leur rappela leurs devoirs devant le Créateur.

    Inconsciemment, les humains s'étaient abandonnés au péché d'acédie. Et celui-ci amena aux autres. Certains péchèrent par gourmandise en mangeant plus que de raison. Cela engendra le péché d'avarice, car il n'y avait plus assez à partager et aucun ne voulait plus le faire. Ceux qui possédaient devinrent orgueilleux et méprisèrent les autres, qui s'abandonnèrent à la colère et se lancèrent dans une orgie de destruction. Enfin, la violence s'accompagna de la luxure et la débauche compléta ce bien triste tableau. Et, à chaque fois, la créature sans nom les encourageait.

    La foi ne régnait plus sur Oanylone. La créature sans nom, tentation du péché, avait pris sa place. Elle alla sur la tombe d'Oane, déterra son cadavre et dansa pour fêter sa victoire. Puis, elle récupéra tout ce qui se faisait de plus précieux et s'en forgea une couronne. Mais Dieu apparut aux humains. Il leur dit que, puisqu'ils s'étaient détournés de Lui, Il leur jugerait leur âme à leur mort. Les vertueux iraient dans le Paradis solaire et les pécheurs dans l'Enfer lunaire. Il ajouta qu'il détruirait Oanylone sept jours plus tard.

    Alors, la population de la ville décida de fuir. Mais deux groupes restèrent. L'un était composé de sept vertueux qui, accompagnés de leurs fidèles, prêchèrent la repentance et la vertu. Sept autres, choisis par la créature sans nom et accompagnés de leurs propres serviteurs, incarnèrent les péchés et leur vouèrent le reste de leur vie. Lorsque la ville fut détruite par Dieu, Il éleva les premiers dans le Paradis solaire et en fit des archanges. Quant aux autres, Il les envoya dans l'Enfer lunaire, où ils furent changés en princes-démons.

    Les fuyards n'eurent plus le coeur assez pur pour comprendre la décision divine de les punir. Ils s'éparpillèrent partout dans le monde et y créèrent des royaumes. Ils leur donnèrent des monnaies faites d'or, les dotèrent de lois et de règlements, se choisirent des chefs pour les diriger, commercèrent mais aussi guerroyèrent les uns contre les autres. Alors, Dieu leur fit un geste pour leur apprendre à s'apprécier mutuellement. Il divisa leur langage unique en plusieurs langues diverses. Ainsi, pour se comprendre, il fallut apprennent à se connaître.

    Parmi les humains, un groupe se forma, qui chercha à comprendre la vérité divine. Mais leur ignorance de Dieu fut telle qu'ils se créèrent de multiples divinités élémentaires et naturelles, se voilant ainsi la face de la vérité divine. Ces prêtres païens se créèrent des temples, où ils sacrifièrent des animaux pour honorer leurs faux dieux. Mais il n'y eut pas d'amour envers ces dieux, juste de la peur. Et le vide au fond de leur âme restait béant. Alors, Dieu choisit un jeune homme de Stagire, nommé Aristote, pour lui révéler Sa parole.

    III L'éclipse

    Saint Sypous se baladait tranquillement avec son chien au milieu de champs lorsqu'il vit la lune se détacher clairement dans le ciel. Puis, l'astre de nuit vint se placer devant celui de jour et l'obscurité se fit en pleine journée. Alors, la lune se teinta de couleurs mouvantes. Une arche de lumière en partit pour venir s'abattre à ses pieds, formant un pont entre les Enfers et la terre. Ce chemin était constitué de six rayons de couleur accolés, fusionnant à chaque extrémité en une fontaine de lumière blanche. Le chien gronda, mais saint Sypous décida d'y monter.

    Une fois arrivé à destination, après un chemin long et difficile, saint Sypous se retrouva au coeur d'une dense brume blanchâtre et étouffante. Il fut vite entouré de créatures immondes, aux formes androgynes. La plus grande d'entre elles lui déclara être Asmodée, prince de la Luxure. Puis, le saint homme poursuivit son chemin pour arriver dans une grotte titanesque. La pierre rouge était uniquement éclairée par la lumière se dégageant d'un lac turquoise. Les damnés qui s'y trouvaient peinant à se mouvoir et un monstre gigantesque lui apprit qu'il était Belial, le prince de l'Orgueil.

    Sypous continua sa route et arriva dans un lieu où il pouvait voir mille richesses tentantes. Mais, à chaque fois qu'un damné tentait de s'en approprier une part, il éprouvait une douleur intense. Une créature ailée au teint d'améthyste lui expliqua qu'elle était Satan, le prince de l'Envie. La suite mena le saint dans une vaste plaine couleur de sang où des gens s'entre-tuaient. De la mêlée sortit un immense Taureau, qui lui expliqua qu'il se nommait Léviathan et qu'il était prince de la Colère.

    Une ouverture dans le sol mena dans un réseau de grottes remplies de créatures visqueuses que des damnés bouffis dévoraient. Un long lombric sortit d'une des parois et se présenta sous le nom d'Azazel, prince de la Gourmandise. Un tunnel arriva au sommet d'une colonne de terre entourée d'un gouffre d'où sortaient des pylônes de bois, où étaient juchés des damnés luttant pour ne pas tomber, malgré les pièces d'or qui tombaient de leurs bras.. Une gigantesque araignée d'or du nom de Belzébuth affirma être le prince de l'Avarice.

    Puis, saint Sypous arriva au pied d'un immense pic de pierre, qui menait jusqu'au soleil. Il escalada, accompagné de nombreux damnés. Ces derniers abandonnèrent tous plus ou moins haut, pour aller s'écraser en contrebas. Mais le saint atteignit une corniche où il rencontra un vieil homme squelettique à la barbe hirsute : il s'agissait de Lucifer, le prince de l'Acédie. Puis il arriva jusqu'au sommet grâce à une bien étrange machine, qui se déplaçait verticalement en appuyant sur des formes étranges où était écrit le nom de chaque étage.

    Celui qui conduisait cette machine était un ange qui se faisait appeler "le passeur". Son rôle était d'accompagner ceux qui n'avaient pas encore fait "le choix". Interloqué, Sypous sortit de la machine pour se retrouver sur une autre corniche, où vinrent le rejoindre les sept archanges : Michel, saint patron de la Justice, Georges, de l'Amitié, Gabriel, de la Tempérance, Miguaël, du Don de soi, Galadrielle, de la Conservation, Sylphaël, du Plaisir, et Raphaëlle, de la Conviction. Et ils le menèrent jusqu'au Paradis solaire.

    Juché sur le dos de saint Michel et entouré des six autres archanges, Sypous traversa le ciel jusqu'au soleil. Il se jura de toujours vivre dans la Vertu pour ne pas aller en Enfer et accéder au Paradis. De gigantesques flammes bondissaient tout autour d'eux, mais elles finirent par s'ouvrir pour les laisser accéder au Paradis. Les lieux étaient idylliques. Tout n'était que calme et rayonnait de joie. Les enfants jouaient innocemment, en riant. Autour d'une fontaine, il vit Christos et Aristote en train de discuter. Ceux-ci lui donnèrent le bonjour, mais furent interrompus par une voix.

    C'était celle de Dieu Lui-même, qui demandait ce qu'il avait retenu de ses périples. Il répondit que chaque humain était jugé à sa mort, suivant les vertus et les péchés qu'il avait pratiqués au long de sa vie. Puis, Dieu lui posa la question : Sypous préférait-il être jugé tout de suite, et ainsi finir en Enfer ou au Paradis, ou avoir droit à la résurrection pour avoir une nouvelle chance de prouver sa foi? Il choisit la résurrection et se réveilla dans son lit, entouré de ses amis. Mais lui seul garderait la mémoire de ce périple.

    IV La Fin des Temps

    Saint Ysupso d'Alexandrie rêva qu'il arriva au Paradis et qu'il contempla de nombreux anges : tous les humains qui avaient atteint cet état par leur sainte vie. Il vit notamment les plus grands d'entre eux : les sept archanges. Alors, Dieu lui parla, et lui montra dans une flaque d'eau un beau pays. Les gens vivaient une vie paisible où les adultes travaillaient pour vivre, où les enfants jouaient, où les animaux paissaient. Le village était entouré de murailles, dans lesquelles les marchandises s'échangeaient, les tavernes s'animaient et les paroissiens allaient à la messe.

    Mais le ciel se couvrit et la pluie tomba si drue pendant trois jours et trois nuits qu'elle en détruisit les récoltes. Elle se changea en neige puis en grêle, accompagnée de terribles bourrasques, sous un ciel d'encre. Alors, les gens se rendirent au château, où le duc s'efforça de les apaiser. Mais la terre trembla et la tour du château écrasa le seigneur temporel. Les maisons et les murailles s'écroulèrent à leur tour et tous les survivants se ruèrent vers l'église pour sauver leurs vies. Là, le curé les exhorta à se repentir de leurs péchés.

    Mais il était trop tard pour cela. Une terrible tornade investit le saint bâtiment en brisant ses lourdes portes. Un enfant vit une gigantesque poutre lui tomber dessus. Le curé tenta de le sauver mais mourut écrasé à sa place. Alors, la terrible tempête vint à bout de l'église et la fit s'effondrer, les quelques survivants s'enfuyant en hurlant. Et c'est alors qu'arriva la dernière calamité. Le ciel s'embrasa en une gigantesque bourrasque de flammes et les dévora jusqu'au dernier en un choeur de souffrances.

    Saint Ysupso était horrifié de voir le monde ainsi détruit par les quatre éléments qu'étaient l'eau, la terre, le vent et le feu. Alors, il vit une véritable marée d'humains s'envoler dans le ciel, alors que la terre conclut son existence en une gigantesque explosion. Les humains se placèrent ensuite en file le long des étoiles, attendant l'heure de leur jugement, pendant que les anges et les démons les attendaient. Alors, Dieu expliqua que, bien que nous soyons jugés à l'heure de notre mort, tout ce qui resterait de l'humanité pourrait subir ces événements si le péché l'emportait sur la vertu.

    Et le Créateur expliqua au saint que la Fin des Temps pouvait être évitée. Il fallait pour cela que nous maintenions et développions la vertu, que nous ne nous abandonnions pas au péché. La Fin des Temps ne serait que l'accomplissement de la victoire de la créature sans nom et la défaite de l'humanité. Ainsi, nous sommes jugés à la fois collectivement et individuellement. L'Enfer est la condamnation individuelle et la Fin des Temps la condamnation collective. À nous de vivre dans la vertu et de combattre le péché pour remporter ces deux victoires.



    Feu Eminence Pouyss


Citation :

  1. Quelle est la question que posa Dieu aux créatures assemblées ?
  2. Quelle fut la réponse de la Créature Sans Nom et celle d’Oane ?
  3. Qu’est-ce que l’acédie ?
  4. Pourquoi Dieu décida-t-il de détruire Oanylone ?
  5. Quels sont les sept Princes-démons et les sept Archanges et les vices et vertus qui leur sont associés ?
  6. Quel choix Dieu laisse-t-il aux hommes qui meurent ?
  7. Quel est le sens de la vie ?
  8. Qu'est-ce que la Fin des Temps ? Est-elle inévitable ? Pourquoi ?
  9. Les animaux sont-ils les égaux des humains ? Pourquoi ?
  10. Une fois morts, les Hommes qui refusent la résurrection sont jugés par Dieu. En quoi consiste le jugement divin ?


Code:
[quote="Boguslaw"][b]C'est bien chère sœur, mais je dois ajouter une petite correction pour la septième question - ce qui différencie les humains des animaux est le fait que ces premiers connaissent le sens de la vie qui est l'amour.
Voici donc la leçon suivante.[/b]

[quote][list]
[color=black][size=18][u][b]Résumé du tome I du Livre des Vertus[/b][/u][/size]
[b]

I [u]La Création[/u][/b]

Au commencement, il n'y avait que Dieu. Et Dieu était composé de Néant, c'est-à-dire de l'absence d'existence. Dieu pensa et un point minuscule apparut, que Dieu appela "Univers". À partir de ce moment-là, il n'y avait plus de Néant, mais le vide et le non-vide, car même le vide existe. Et ce point, Dieu le fit exploser en une myriade d'étoiles, qui vinrent peupler le vide. Ensuite, Dieu créa les deux mouvements : les choses lourdes iraient vers le bas et les choses légères vers le haut. Il disposa les quatre éléments suivant l'ordre de leur pesanteur : la terre au centre, recouverte de l'eau, elle-même recouverte par l'air, le tout recouvert par le feu. Dieu appela le tout "Monde".

Mais le monde était imparfait, car inconscient de sa propre existence. Alors, Dieu créa l'esprit, qu'Il dota des capacités de choisir et de ressentir, et le combina à la matière. Il appela le tout "Vie". Dieu voulait que la vie l'aime et qu'Il l'aime en retour. Pour cela, elle devait tendre vers Lui. Pour cela, Il créa le troisième mouvement : l'esprit tendrait vers Dieu. Et, pour aider la vie à se développer, Il la divisa en deux principes complémentaires : le masculin et le féminin. Ainsi, la vie se perpétuerait par la procréation. Et elle se créa de multiples formes.

Un groupe de créatures décida de parcourir le monde, afin de découvrir les multiples formes que prenait la vie, tant animale que végétale. Ainsi, ils virent que chacune avait un talent qui la rendait unique : la nombreuse progéniture de la vache, la laine du mouton, la longévité sans égal du chêne, la force du cochon... Et chacun se considérait comme le préféré de Dieu, car il se croyait avantagé par Lui. Et le petit groupe douta, car il était le seul à ne pas se trouver de talent.

Alors, Dieu convoqua l'ensemble des créatures composant la vie. Et Il leur posa une unique question : quel sens avait-Il donné à la vie? Seules deux créatures eurent une réponse à apporter. La première affirma que la vie était une lutte où le fort devait dominer le faible. La seconde était un membre du petit groupe qui doutait. C'était un homme. Il s'appelait Oane. Pour lui, le sens de la vie était l'amour que Dieu portait à Ses créatures et que celles-ci Lui devaient en retour. C'était ça le talent des humains : l'amour.

La première créature fut condamnée à ne jamais porter de nom, à prendre la forme d'une ombre, et à prouver ses dires en tentant de détourner les humains de l'amour. Ces derniers devinrent les enfants de Dieu. Leur esprit devint âme : dorénavant le seul esprit à tendre vers Lui. Il soumit les animaux au travail humain, pour que ces derniers se nourrissent d'eux. Il permit aux humains de partager entre eux l'amour qu'ils avaient. Enfin, il créa le soleil et la lune, qui se succèdent depuis afin de découper le temps en jours.

[b]II [u]La Pré-Histoire[/u][/b]

Dieu laissa les humains vivre sans qu'Il n'intervienne. Il laissa aussi la créature sans nom les tenter, afin qu'elle prouve la véracité de sa réponse. Oane guida son peuple à travers le monde pour y trouver un lieu propice à l'installation de leur ville. Au bout de plusieurs années, il trouva enfin ce qu'il cherchait, mais mourut alors. En rendant son dernier souffle, il leur dit qu'il ne craignait pas la mort, car ce n'était qu'un trajet pour rejoindre Dieu. Mais les habitants ne le comprirent pas. Ils donnèrent cependant à leur ville le nom d'Oane : Oanylone.

Le travail les éloigna de l'acédie. Ils apprirent peu à peu à profiter des mille richesses de la nature pour améliorer leur quotidien. Ils cultivèrent le blé pour en faire du pain, cultivèrent le maïs et les légumes, récoltèrent les fruits, pêchèrent du poisson, élevèrent des vaches, des cochons et des moutons, prélevèrent du bois, de la pierre et du fer pour en faire des outils... Dieu les récompensait par de petits miracles quotidiens. Et, chaque dimanche, tous se réunissaient pour se recueillir sur la tombe d'Oane.

Leur vie se fit plus douce et facile. Ainsi, ils développèrent les alcools, les arts, les sciences et l'écriture. Mais la créature sans nom attendait patiemment l'heure de sa vengeance. Et les humains la lui donnèrent, car ils répugnèrent de plus en plus à travailler, s'abandonnèrent peu à peu à la paresse. Leur amour envers Dieu se remplaça par leur goût des choses matérielles. Ils négligèrent leur recueillement sur la tombe d'Oane. Et, comme ils n'avaient aucun clerc pour les guider, personne ne leur rappela leurs devoirs devant le Créateur.

Inconsciemment, les humains s'étaient abandonnés au péché d'acédie. Et celui-ci amena aux autres. Certains péchèrent par gourmandise en mangeant plus que de raison. Cela engendra le péché d'avarice, car il n'y avait plus assez à partager et aucun ne voulait plus le faire. Ceux qui possédaient devinrent orgueilleux et méprisèrent les autres, qui s'abandonnèrent à la colère et se lancèrent dans une orgie de destruction. Enfin, la violence s'accompagna de la luxure et la débauche compléta ce bien triste tableau. Et, à chaque fois, la créature sans nom les encourageait.

La foi ne régnait plus sur Oanylone. La créature sans nom, tentation du péché, avait pris sa place. Elle alla sur la tombe d'Oane, déterra son cadavre et dansa pour fêter sa victoire. Puis, elle récupéra tout ce qui se faisait de plus précieux et s'en forgea une couronne. Mais Dieu apparut aux humains. Il leur dit que, puisqu'ils s'étaient détournés de Lui, Il leur jugerait leur âme à leur mort. Les vertueux iraient dans le Paradis solaire et les pécheurs dans l'Enfer lunaire. Il ajouta qu'il détruirait Oanylone sept jours plus tard.

Alors, la population de la ville décida de fuir. Mais deux groupes restèrent. L'un était composé de sept vertueux qui, accompagnés de leurs fidèles, prêchèrent la repentance et la vertu. Sept autres, choisis par la créature sans nom et accompagnés de leurs propres serviteurs, incarnèrent les péchés et leur vouèrent le reste de leur vie. Lorsque la ville fut détruite par Dieu, Il éleva les premiers dans le Paradis solaire et en fit des archanges. Quant aux autres, Il les envoya dans l'Enfer lunaire, où ils furent changés en princes-démons.

Les fuyards n'eurent plus le coeur assez pur pour comprendre la décision divine de les punir. Ils s'éparpillèrent partout dans le monde et y créèrent des royaumes. Ils leur donnèrent des monnaies faites d'or, les dotèrent de lois et de règlements, se choisirent des chefs pour les diriger, commercèrent mais aussi guerroyèrent les uns contre les autres. Alors, Dieu leur fit un geste pour leur apprendre à s'apprécier mutuellement. Il divisa leur langage unique en plusieurs langues diverses. Ainsi, pour se comprendre, il fallut apprennent à se connaître.

Parmi les humains, un groupe se forma, qui chercha à comprendre la vérité divine. Mais leur ignorance de Dieu fut telle qu'ils se créèrent de multiples divinités élémentaires et naturelles, se voilant ainsi la face de la vérité divine. Ces prêtres païens se créèrent des temples, où ils sacrifièrent des animaux pour honorer leurs faux dieux. Mais il n'y eut pas d'amour envers ces dieux, juste de la peur. Et le vide au fond de leur âme restait béant. Alors, Dieu choisit un jeune homme de Stagire, nommé Aristote, pour lui révéler Sa parole.

[b]III [u]L'éclipse [/u][/b]

Saint Sypous se baladait tranquillement avec son chien au milieu de champs lorsqu'il vit la lune se détacher clairement dans le ciel. Puis, l'astre de nuit vint se placer devant celui de jour et l'obscurité se fit en pleine journée. Alors, la lune se teinta de couleurs mouvantes. Une arche de lumière en partit pour venir s'abattre à ses pieds, formant un pont entre les Enfers et la terre. Ce chemin était constitué de six rayons de couleur accolés, fusionnant à chaque extrémité en une fontaine de lumière blanche. Le chien gronda, mais saint Sypous décida d'y monter.

Une fois arrivé à destination, après un chemin long et difficile, saint Sypous se retrouva au coeur d'une dense brume blanchâtre et étouffante. Il fut vite entouré de créatures immondes, aux formes androgynes. La plus grande d'entre elles lui déclara être Asmodée, prince de la Luxure. Puis, le saint homme poursuivit son chemin pour arriver dans une grotte titanesque. La pierre rouge était uniquement éclairée par la lumière se dégageant d'un lac turquoise. Les damnés qui s'y trouvaient peinant à se mouvoir et un monstre gigantesque lui apprit qu'il était Belial, le prince de l'Orgueil.

Sypous continua sa route et arriva dans un lieu où il pouvait voir mille richesses tentantes. Mais, à chaque fois qu'un damné tentait de s'en approprier une part, il éprouvait une douleur intense. Une créature ailée au teint d'améthyste lui expliqua qu'elle était Satan, le prince de l'Envie. La suite mena le saint dans une vaste plaine couleur de sang où des gens s'entre-tuaient. De la mêlée sortit un immense Taureau, qui lui expliqua qu'il se nommait Léviathan et qu'il était prince de la Colère.

Une ouverture dans le sol mena dans un réseau de grottes remplies de créatures visqueuses que des damnés bouffis dévoraient. Un long lombric sortit d'une des parois et se présenta sous le nom d'Azazel, prince de la Gourmandise. Un tunnel arriva au sommet d'une colonne de terre entourée d'un gouffre d'où sortaient des pylônes de bois, où étaient juchés des damnés luttant pour ne pas tomber, malgré les pièces d'or qui tombaient de leurs bras.. Une gigantesque araignée d'or du nom de Belzébuth affirma être le prince de l'Avarice.

Puis, saint Sypous arriva au pied d'un immense pic de pierre, qui menait jusqu'au soleil. Il escalada, accompagné de nombreux damnés. Ces derniers abandonnèrent tous plus ou moins haut, pour aller s'écraser en contrebas. Mais le saint atteignit une corniche où il rencontra un vieil homme squelettique à la barbe hirsute : il s'agissait de Lucifer, le prince de l'Acédie. Puis il arriva jusqu'au sommet grâce à une bien étrange machine, qui se déplaçait verticalement en appuyant sur des formes étranges où était écrit le nom de chaque étage.

Celui qui conduisait cette machine était un ange qui se faisait appeler "le passeur". Son rôle était d'accompagner ceux qui n'avaient pas encore fait "le choix". Interloqué, Sypous sortit de la machine pour se retrouver sur une autre corniche, où vinrent le rejoindre les sept archanges : Michel, saint patron de la Justice, Georges, de l'Amitié, Gabriel, de la Tempérance, Miguaël, du Don de soi, Galadrielle, de la Conservation, Sylphaël, du Plaisir, et Raphaëlle, de la Conviction. Et ils le menèrent jusqu'au Paradis solaire.

Juché sur le dos de saint Michel et entouré des six autres archanges, Sypous traversa le ciel jusqu'au soleil. Il se jura de toujours vivre dans la Vertu pour ne pas aller en Enfer et accéder au Paradis. De gigantesques flammes bondissaient tout autour d'eux, mais elles finirent par s'ouvrir pour les laisser accéder au Paradis. Les lieux étaient idylliques. Tout n'était que calme et rayonnait de joie. Les enfants jouaient innocemment, en riant. Autour d'une fontaine, il vit Christos et Aristote en train de discuter. Ceux-ci lui donnèrent le bonjour, mais furent interrompus par une voix.

C'était celle de Dieu Lui-même, qui demandait ce qu'il avait retenu de ses périples. Il répondit que chaque humain était jugé à sa mort, suivant les vertus et les péchés qu'il avait pratiqués au long de sa vie. Puis, Dieu lui posa la question : Sypous préférait-il être jugé tout de suite, et ainsi finir en Enfer ou au Paradis, ou avoir droit à la résurrection pour avoir une nouvelle chance de prouver sa foi? Il choisit la résurrection et se réveilla dans son lit, entouré de ses amis. Mais lui seul garderait la mémoire de ce périple.

[b]IV [u]La Fin des Temps[/u][/b]

Saint Ysupso d'Alexandrie rêva qu'il arriva au Paradis et qu'il contempla de nombreux anges : tous les humains qui avaient atteint cet état par leur sainte vie. Il vit notamment les plus grands d'entre eux : les sept archanges. Alors, Dieu lui parla, et lui montra dans une flaque d'eau un beau pays. Les gens vivaient une vie paisible où les adultes travaillaient pour vivre, où les enfants jouaient, où les animaux paissaient. Le village était entouré de murailles, dans lesquelles les marchandises s'échangeaient, les tavernes s'animaient et les paroissiens allaient à la messe.

Mais le ciel se couvrit et la pluie tomba si drue pendant trois jours et trois nuits qu'elle en détruisit les récoltes. Elle se changea en neige puis en grêle, accompagnée de terribles bourrasques, sous un ciel d'encre. Alors, les gens se rendirent au château, où le duc s'efforça de les apaiser. Mais la terre trembla et la tour du château écrasa le seigneur temporel. Les maisons et les murailles s'écroulèrent à leur tour et tous les survivants se ruèrent vers l'église pour sauver leurs vies. Là, le curé les exhorta à se repentir de leurs péchés.

Mais il était trop tard pour cela. Une terrible tornade investit le saint bâtiment en brisant ses lourdes portes. Un enfant vit une gigantesque poutre lui tomber dessus. Le curé tenta de le sauver mais mourut écrasé à sa place. Alors, la terrible tempête vint à bout de l'église et la fit s'effondrer, les quelques survivants s'enfuyant en hurlant. Et c'est alors qu'arriva la dernière calamité. Le ciel s'embrasa en une gigantesque bourrasque de flammes et les dévora jusqu'au dernier en un choeur de souffrances.

Saint Ysupso était horrifié de voir le monde ainsi détruit par les quatre éléments qu'étaient l'eau, la terre, le vent et le feu. Alors, il vit une véritable marée d'humains s'envoler dans le ciel, alors que la terre conclut son existence en une gigantesque explosion. Les humains se placèrent ensuite en file le long des étoiles, attendant l'heure de leur jugement, pendant que les anges et les démons les attendaient. Alors, Dieu expliqua que, bien que nous soyons jugés à l'heure de notre mort, tout ce qui resterait de l'humanité pourrait subir ces événements si le péché l'emportait sur la vertu.

Et le Créateur expliqua au saint que la Fin des Temps pouvait être évitée. Il fallait pour cela que nous maintenions et développions la vertu, que nous ne nous abandonnions pas au péché. La Fin des Temps ne serait que l'accomplissement de la victoire de la créature sans nom et la défaite de l'humanité. Ainsi, nous sommes jugés à la fois collectivement et individuellement. L'Enfer est la condamnation individuelle et la Fin des Temps la condamnation collective. À nous de vivre dans la vertu et de combattre le péché pour remporter ces deux victoires.



[i]Feu Eminence Pouyss[/i][/color][/list][/quote]

[quote][color=black][list=1][*]Quelle est la question que posa Dieu aux créatures assemblées ?
[*]Quelle fut la réponse de la Créature Sans Nom et celle d’Oane ?
[*]Qu’est-ce que l’acédie ?
[*]Pourquoi Dieu décida-t-il de détruire Oanylone ?
[*]Quels sont les sept Princes-démons et les sept Archanges et les vices et vertus qui leur sont associés ?
[*]Quel choix Dieu laisse-t-il aux hommes qui meurent ?
[*]Quel est le sens de la vie ?
[*]Qu'est-ce que la Fin des Temps ? Est-elle inévitable ? Pourquoi ?
[*]Les animaux sont-ils les égaux des humains ? Pourquoi ?
[*]Une fois morts, les Hommes qui refusent la résurrection sont jugés par Dieu. En quoi consiste le jugement divin ?[/list][/color][/quote]
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MessageSujet: Re: Pastorale dans l'Archevêché de Sens   Pastorale dans l'Archevêché de Sens Icon_minitimeMer 19 Avr 2017 - 9:55

Citation :

    Résumé de la vita d'Aristote


    Sa vie:

    Aristote naquit à Stagire, cité de Grèce, fils du médecin Nicomaque, qui fut, plus tard, le médecin du roi de Macédoine, et de Phaetis.
    À cinq ans, il reçut une révélation divine, alors qu'il visitait le Temple d'Appolon. Il jura, dès lors, de se consacrer à la recherche de la Vérité.
    Sa famille s'étant installée à Pélas, capitale de la Macédoine, il y suivit les cours d'Epimanos jusqu'à l'âge de quinze ans, époque à laquelle ses parents moururent.
    Il est alors confié à un de ses parents, Proxène, qui le fait travailler aux champs ; mais, très vite, ce dernier, pour s'en débarrasser, l'envoie à Athènes.
    C'est ainsi qu'à 18 ans, il se retrouve à suivre les cours du philosophe Platon avant de se séparer de lui, suite à une controverse sur la nature des idées.
    Aristote s'installe alors à Axos, où il fonde une Académie qu'il léguera, à la fin de sa vie à un de ses disciples.
    Entre-temps, il était devenu précepteur et protégé d’Alexandre le Grand et s’installa à Athènes, qu’il dut fuir à la mort de ce dernier, persécuté par ceux qui lui reprochaient sa croyance en un Dieu unique.
    Il se réfugia alors à Chalcis où il mourut, empoisonné par un esclave originaire d’Athènes.

    Ses idées:

    1) L'unicité de Dieu

    Très vite, Aristote fut convaincu de l'existence d'un Dieu unique et s'attacha toute sa vie à prouver la véracité de son affirmation en montrant, par exemple, qu'il n'existe qu'une seule cause finale, donc que Dieu est unique ou affirmant que : « Le divin est un tout unique et le divin est perfection, donc la perfection est unité. L'unité est la forme idéale des choses ».

    2) La recherche de la perfection:

    Il montra aussi que le monde est symbole de perfection, car organisé selon la forme parfaite des sphères, la Terre étant elle-même ronde, et que cette perfection était le reflet de la perfection de Dieu.
    Dès lors, il fut convaincu que, pour trouver le chemin du bien, il fallait étudier le divin car il est le seul chemin qui mène à la perfection.

    3) Le chemin de la Vertu :

    Aristote distingua sept vertus, issues de la Vertu divine (l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, le plaisir et la conviction) et le péché absolu, négation de Dieu, composé de sept péchés qui étaient leur opposé (l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure).
    Or, du fait de son imperfection, l’Homme se trouve toujours entre les deux, ne pouvant ni tendre à la Vertu divine, ni au pur péché.
    Le chemin de la Vertu consiste donc, pour lui, en une « une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre. » En cherchant la voie médiane, le juste milieu entre les deux (« Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché »).

    3) Une vie après la mort:

    En outre, convaincu de l'existence de l'âme humaine (« La curiosité de l'homme nous garantit son esprit »), il affirma l'immortalité de cette âme, et par conséquent, l'existence d'une vie après la mort.
    C'est pourquoi, conclut-il, les hommes doivent consacrer leur vie terrestre à préparer cette vie après la mort.

    4) Les idées sont liées aux choses:

    Enfin, contrairement à son maître Platon, qui pensait que les idées sont indépendantes des choses, Aristote pencha pour l'idée selon laquelle : « L'idée ne vient à l'esprit que tant qu'il existe la chose. Nous sommes partie d'un tout, et si un élément devient intelligible, c'est bien parce qu'il existe ».

    5) La Cité idéale:

    Il consacra la dernière partie de sa vie à réfléchir à la Cité idéale.
    Pour lui, celle-ci est organisée en trois cercles, chacun ayant une fonction précise : ceux qui travaillent, ceux qui combattent et ceux qui prient et fournissent la classe des dirigeants politiques et religieux, afin d'assurer l'harmonie du monde.
    Il ne croyait pas en l'égalité des hommes, car, disait-il, « Il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant ; ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est à la base de l'amitié ».
    Il était convaincu que la nature de l'homme est de vivre en collectivité, dont la Cité est le mode d'organisation, et que chaque homme devait se consacrer à assurer les conditions de l'harmonie au sein de celle-ci.
    De là sa condamnation des ermites, accusés d'être les ennemis du genre humain, fondamentalement égoïstes et indifférents à leurs frères.

    6) L’annonce de la venue de Christos :

    Au soir de sa vie, Aristote apprit que Séleucos, ancien compagnon d’Alexandre et fidèle aux principes qu’il avait enseignés toute sa vie, venait d’avoir un fils prénommé Antiochos. Il voulut alors voir cet enfant et prophétisa ce qui suit : « Jeune Antiochos, ton destin sera inspiré par Dieu. Par toi, des milliers d'hommes de peuples différents se convertiront à la parole du vrai Dieu. Et parmi ces peuples s'en trouvera un dans lequel naîtra celui qui finira ce que j'ai commencé» et, sur son lit de mort, il révéla que celui-là porterait le nom de Christos.



    par jerem51

Citation :
  1. Qui fut son premier maitre ? Son second ?
  2. À quoi est due la séparation entre Aristote et Platon ?
  3. Quel grand Roi servit-il ?
  4. Pourquoi croit-il en l'unicité d'un Dieu ?
  5. Comment tendre vers la perfection selon Aristote ?
  6. Qu'est-ce que le Juste Milieu ?
  7. Pourquoi, toujours selon Aristote, y a-t'il une vie après la mort ?
  8. Comment est organisée la Cité idéale ?
  9. De qui annonça-t-il la venue ?

Code:
[quote]
[list][color=black][b][u][size=15]Résumé de la vita d'Aristote[/size][/u][/b]


[b]Sa vie:[/b]

Aristote naquit à Stagire, cité de Grèce, fils du médecin Nicomaque, qui fut, plus tard, le médecin du roi de Macédoine, et de Phaetis.
À cinq ans, il reçut une révélation divine, alors qu'il visitait le Temple d'Appolon. Il jura, dès lors, de se consacrer à la recherche de la Vérité.
Sa famille s'étant installée à Pélas, capitale de la Macédoine, il y suivit les cours d'Epimanos jusqu'à l'âge de quinze ans, époque à laquelle ses parents moururent.
Il est alors confié à un de ses parents, Proxène, qui le fait travailler aux champs ; mais, très vite, ce dernier, pour s'en débarrasser, l'envoie à Athènes.
C'est ainsi qu'à 18 ans, il se retrouve à suivre les cours du philosophe Platon avant de se séparer de lui, suite à une controverse sur la nature des idées.
Aristote s'installe alors à Axos, où il fonde une Académie qu'il léguera, à la fin de sa vie à un de ses disciples.
Entre-temps, il était devenu précepteur et protégé d’Alexandre le Grand et s’installa à Athènes, qu’il dut fuir à la mort de ce dernier, persécuté par ceux qui lui reprochaient sa croyance en un Dieu unique.
Il se réfugia alors à Chalcis où il mourut, empoisonné par un esclave originaire d’Athènes.

[b]Ses idées:[/b]

[u]1) L'unicité de Dieu[/u]

Très vite, Aristote fut convaincu de l'existence d'un Dieu unique et s'attacha toute sa vie à prouver la véracité de son affirmation en montrant, par exemple, qu'il n'existe qu'une seule cause finale, donc que Dieu est unique ou affirmant que : « Le divin est un tout unique et le divin est perfection, donc la perfection est unité. L'unité est la forme idéale des choses ».

[u]2) La recherche de la perfection:[/u]

Il montra aussi que le monde est symbole de perfection, car organisé selon la forme parfaite des sphères, la Terre étant elle-même ronde, et que cette perfection était le reflet de la perfection de Dieu.
Dès lors, il fut convaincu que, pour trouver le chemin du bien, il fallait étudier le divin car il est le seul chemin qui mène à la perfection.

[u]3) Le chemin de la Vertu :[/u]

Aristote distingua sept vertus, issues de la Vertu divine (l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, le plaisir et la conviction) et le péché absolu, négation de Dieu, composé de sept péchés qui étaient leur opposé (l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure).
Or, du fait de son imperfection, l’Homme se trouve toujours entre les deux, ne pouvant ni tendre à la Vertu divine, ni au pur péché.
Le chemin de la Vertu consiste donc, pour lui, en une « une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre. » En cherchant la voie médiane, le juste milieu entre les deux (« Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché »).

[u]3) Une vie après la mort:[/u]

En outre, convaincu de l'existence de l'âme humaine (« La curiosité de l'homme nous garantit son esprit »), il affirma l'immortalité de cette âme, et par conséquent, l'existence d'une vie après la mort.
C'est pourquoi, conclut-il, les hommes doivent consacrer leur vie terrestre à préparer cette vie après la mort.

[u]4) Les idées sont liées aux choses:[/u]

Enfin, contrairement à son maître Platon, qui pensait que les idées sont indépendantes des choses, Aristote pencha pour l'idée selon laquelle : « L'idée ne vient à l'esprit que tant qu'il existe la chose. Nous sommes partie d'un tout, et si un élément devient intelligible, c'est bien parce qu'il existe ».

[u]5) La Cité idéale:[/u]

Il consacra la dernière partie de sa vie à réfléchir à la Cité idéale.
Pour lui, celle-ci est organisée en trois cercles, chacun ayant une fonction précise : ceux qui travaillent, ceux qui combattent et ceux qui prient et fournissent la classe des dirigeants politiques et religieux, afin d'assurer l'harmonie du monde.
Il ne croyait pas en l'égalité des hommes, car, disait-il, « Il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant ; ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est à la base de l'amitié ».
Il était convaincu que la nature de l'homme est de vivre en collectivité, dont la Cité est le mode d'organisation, et que chaque homme devait se consacrer à assurer les conditions de l'harmonie au sein de celle-ci.
De là sa condamnation des ermites, accusés d'être les ennemis du genre humain, fondamentalement égoïstes et indifférents à leurs frères.

[u]6) L’annonce de la venue de Christos :[/u]

Au soir de sa vie, Aristote apprit que Séleucos, ancien compagnon d’Alexandre et fidèle aux principes qu’il avait enseignés toute sa vie, venait d’avoir un fils prénommé Antiochos. Il voulut alors voir cet enfant et prophétisa ce qui suit : « Jeune Antiochos, ton destin sera inspiré par Dieu. Par toi, des milliers d'hommes de peuples différents se convertiront à la parole du vrai Dieu. Et parmi ces peuples s'en trouvera un dans lequel naîtra celui qui finira ce que j'ai commencé» et, sur son lit de mort, il révéla que celui-là porterait le nom de Christos.



[i]par jerem51[/i][/color][/list][/quote]

[quote][color=black][list=1][*]Qui fut son premier maitre ? Son second ?
[*]À quoi est due la séparation entre Aristote et Platon ?
[*]Quel grand Roi servit-il ?
[*]Pourquoi croit-il en l'unicité d'un Dieu ?
[*]Comment tendre vers la perfection selon Aristote ?
[*]Qu'est-ce que le Juste Milieu ?
[*]Pourquoi, toujours selon Aristote, y a-t'il une vie après la mort ?
[*]Comment est organisée la Cité idéale ?
[*]De qui annonça-t-il la venue ?[/list][/color][/quote]
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MessageSujet: Re: Pastorale dans l'Archevêché de Sens   Pastorale dans l'Archevêché de Sens Icon_minitimeMer 19 Avr 2017 - 9:56

Citation :
Résumé de la vie de Christos

Christos, né sous le nom de Jeshua, est le fils de pauvres vagabonds vivant dans la vertu et pur de toute luxure, Giosep et Maria.
Il vit le jour à Bethléem, en Judée, dans une bicoque délabrée, où les habitants apportèrent de quoi améliorer l'ordinaire et rénover la bâtisse, tant la grâce de l'enfant les avait touchés.
En effet, il avait été choisi par Dieu, avant même sa naissance, et alors que ses parents n'étaient pas encore mariés, pour être le Messie, celui qui porterait la parole de Dieu partout et sauverait le peuple de ses péchés en leur enseignant la sagesse d'Aristote.
Mais un jour, Maria se prit de querelle avec la favorite du roi Mistral IV et lui révéla le secret de la naissance de Jeshua. Alors, prévenus par un envoyé de Dieu, ils durent fuir à Chypre pour échapper au massacre des enfants ordonné par le roi qui avait peur pour son trône. Ils ne rentrèrent qu'à la mort de ce dernier et s'installèrent à Nazareth où désormais l'enfant prit le nom de Christos pour n'être pas reconnu.
Parvenu à l'âge d'homme, il quitta ses parents pour parcourir le monde et se mit à prêcher.
Il repoussa toutes les tentations que la Créature sans Nom lui proposa dans le Désert (luxure, orgueil, ...) et bientôt fut accompagné par 12 disciples auxquels il demanda d'abandonner tous leurs biens pour le suivre. Sa sagesse et les miracles qu’il fit attirèrent à lui nombre de gens qui se convertirent.
Parvenu à Jérusalem, il révéla au peuple qu’il était le Messie de la prophétie.
Cependant, trahi par l’apôtre Daju et accusé d’être un élément de désordre dans la cité, il fut traduit devant le procurateur romain, Pierre Ponce, qui, excédé, le condamna à la crucifixion.
Christos conduit sur le lieu du supplice fut insulté, frappé, fouetté, écartelé puis cloué à une croix où il agonisa et rendit l’âme.
Alors les cieux se déchaînèrent, faisant fuir la foule et des anges descendirent des cieux pour emporter le corps de Christos aux yeux de ses disciples.

Ses idées:


- Christos nuança la vision d'Aristote sur le retrait du monde, en ce sens qu'il affirma que l'homme a besoin de temps de repos, d'isolement et de quiétude afin de réfléchir pour mieux apprécier ce qu'apporte la Cité aux humains.
Cependant, le désert reste un lieu dangereux puisque c'est là que la Créature sans Nom essaya de tenter Christos.

- il prêcha l'amour de Dieu, appelant les hommes à la vertu, la justice et la tempérance afin de se protéger de la tentation du péché.

- il enseigna la vertu de la simplicité, appelant ses disciples à négliger les richesses et les ornements de ce monde

- il appela les hommes à la solidarité, non seulement entre eux, mais aussi entre les peuples (« vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié, disait-il »)

- il prêcha pour l’égalité entre les hommes et les femmes (« les hommes comme les femmes sont les enfants de Dieu et en cela, ils sont égaux »)

- il condamna l’esclavage et les salaires de misère (« faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même s’il vient d’une autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! »)

- il invita les hommes à confesser leurs péchés afin de recevoir le pardon et l’amour de Dieu

- il dénonça les mauvais prêtres qui par leur incurie laissaient le peuple sans guide, car c’est par leur faute que prospèrent les cultes païens


La fondation de l’Église :

A Jérusalem, il invita tous ceux qui voulaient suivre le chemin tracé par Aristote et par lui-même à former une communauté et fit de l’apôtre Titus son second à la tête de celle-ci.
Il nomma les 11 autres apôtres évêques et leur donna comme mission d’aider Titus à fonder l’Église et à diffuser le message de Dieu à travers le monde.

Il institua le baptême, geste qui symboliquement lave le nouveau converti de tous ses péchés, comme signe d’entrée dans l’Église.

Il institua aussi la confession, moyen par lequel l’Église pardonne ses péchés à celui qui se repend avec sincérité, contre quelque pénitence.

Il fit du mariage un sacrement dispensé pour la vie, avec interdiction de le rompre et interdit aux évêques de pouvoir se marier ni commettre l’acte de chair car il doivent aimer l’Humain et non un humain et se consacrer totalement à Dieu.

Il recommanda aux apôtres de commémorer son sacrifice par le pain et le vin (« Consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang »)

Il défendit aux prêtres de l’Église d’exercer le métier des armes (« Gracius, si tu veux aussi devenir un de ces bergers qui guidera le troupeau, tu devras laisser choir ton glaive, car les armes sont source de violence alors que tu auras mission d’enseigner l’amitié et l’amour de Dieu").




par Jerem51

Citation :
  1. En plus d'être prophète, quel rôle était attribué à Christos?
  2. Quel est le nom du Roi qui voulut l'exécution de Jeshua?
  3. Qui vint tenter de perturber sa retraite spirituelle dans le désert?
  4. Combien de disciples l'accompagnèrent?
  5. Où le menèrent ses pas? Que se passa-t-il dans la ville?
  6. Pourquoi fut-il exécuté? Par qui fut-il trahi?
  7. Que fonda Christos comme grande institution?

Code:
[quote][color=black][size=16][b]Résumé de la vie de Christos[/b][/size]

Christos, né sous le nom de Jeshua, est le fils de pauvres vagabonds vivant dans la vertu et pur de toute luxure, Giosep et Maria.
Il vit le jour à Bethléem, en Judée, dans une bicoque délabrée, où les habitants apportèrent de quoi améliorer l'ordinaire et rénover la bâtisse, tant la grâce de l'enfant les avait touchés.
En effet, il avait été choisi par Dieu, avant même sa naissance, et alors que ses parents n'étaient pas encore mariés, pour être le Messie, celui qui porterait la parole de Dieu partout et sauverait le peuple de ses péchés en leur enseignant la sagesse d'Aristote.
Mais un jour, Maria se prit de querelle avec la favorite du roi Mistral IV et lui révéla le secret de la naissance de Jeshua. Alors, prévenus par un envoyé de Dieu, ils durent fuir à Chypre pour échapper au massacre des enfants ordonné par le roi qui avait peur pour son trône. Ils ne rentrèrent qu'à la mort de ce dernier et s'installèrent à Nazareth où désormais l'enfant prit le nom de Christos pour n'être pas reconnu.
Parvenu à l'âge d'homme, il quitta ses parents pour parcourir le monde et se mit à prêcher.
Il repoussa toutes les tentations que la Créature sans Nom lui proposa dans le Désert (luxure, orgueil, ...) et bientôt fut accompagné par 12 disciples auxquels il demanda d'abandonner tous leurs biens pour le suivre. Sa sagesse et les miracles qu’il fit attirèrent à lui nombre de gens qui se convertirent.
Parvenu à Jérusalem, il révéla au peuple qu’il était le Messie de la prophétie.
Cependant, trahi par l’apôtre Daju et accusé d’être un élément de désordre dans la cité, il fut traduit devant le procurateur romain, Pierre Ponce, qui, excédé, le condamna à la crucifixion.
Christos conduit sur le lieu du supplice fut insulté, frappé, fouetté, écartelé puis cloué à une croix où il agonisa et rendit l’âme.
Alors les cieux se déchaînèrent, faisant fuir la foule et des anges descendirent des cieux pour emporter le corps de Christos aux yeux de ses disciples.
[b]
Ses idées:[/b]

- Christos [u]nuança la vision d'Aristote sur le retrait du monde[/u], en ce sens qu'il affirma que l'homme a besoin de temps de repos, d'isolement et de quiétude afin de réfléchir pour mieux apprécier ce qu'apporte la Cité aux humains.
Cependant, le désert reste un lieu dangereux puisque c'est là que la Créature sans Nom essaya de tenter Christos.

- il [u]prêcha l'amour de Dieu[/u], appelant les hommes à la vertu, la justice et la tempérance afin de se protéger de la tentation du péché.

- il [u]enseigna la vertu de la simplicité[/u], appelant ses disciples à négliger les richesses et les ornements de ce monde

- il [u]appela les hommes à la solidarité[/u], non seulement entre eux, mais aussi entre les peuples (« vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié, disait-il »)

- il [u]prêcha pour l’égalité entre les hommes et les femmes [/u](« les hommes comme les femmes sont les enfants de Dieu et en cela, ils sont égaux »)

- il [u]condamna l’esclavage et les salaires de misère [/u](« faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même s’il vient d’une autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! »)

- il [u]invita les hommes à confesser leurs péchés[/u] afin de recevoir le pardon et l’amour de Dieu

- il [u]dénonça les mauvais prêtres[/u] qui par leur incurie laissaient le peuple sans guide, car c’est par leur faute que prospèrent les cultes païens


[b]La fondation de l’Église :[/b]

A Jérusalem, il invita tous ceux qui voulaient suivre le chemin tracé par Aristote et par lui-même à former une communauté et fit de l’apôtre Titus son second à la tête de celle-ci.
Il nomma les 11 autres apôtres évêques et leur donna comme mission d’aider Titus à fonder l’Église et à diffuser le message de Dieu à travers le monde.

Il [u]institua le baptême[/u], geste qui symboliquement lave le nouveau converti de tous ses péchés, comme signe d’entrée dans l’Église.

Il [u]institua aussi la confession[/u], moyen par lequel l’Église pardonne ses péchés à celui qui se repend avec sincérité, contre quelque pénitence.

Il [u]fit du mariage un sacrement dispensé pour la vie[/u], avec interdiction de le rompre et [u]interdit aux évêques de pouvoir se marier ni commettre l’acte de chair [/u]car il doivent aimer l’Humain et non un humain et se consacrer totalement à Dieu.

Il recommanda aux apôtres de [u]commémorer son sacrifice [/u]par le pain et le vin (« Consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang »)

Il [u]défendit aux prêtres de l’Église d’exercer le métier des armes[/u] (« Gracius, si tu veux aussi devenir un de ces bergers qui guidera le troupeau, tu devras laisser choir ton glaive, car les armes sont source de violence alors que tu auras mission d’enseigner l’amitié et l’amour de Dieu").




[i]par Jerem51[/i][/color][/quote]

[quote][color=black][list=1][*]En plus d'être prophète, quel rôle était attribué à Christos?
[*]Quel est le nom du Roi qui voulut l'exécution de Jeshua?
[*]Qui vint tenter de perturber sa retraite spirituelle dans le désert?
[*]Combien de disciples l'accompagnèrent?
[*]Où le menèrent ses pas? Que se passa-t-il dans la ville?
[*]Pourquoi fut-il exécuté? Par qui fut-il trahi?
[*]Que fonda Christos comme grande institution?[/list][/color][/quote]
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MessageSujet: Re: Pastorale dans l'Archevêché de Sens   Pastorale dans l'Archevêché de Sens Icon_minitimeMer 19 Avr 2017 - 9:58

Citation :
En conclusion de la Pastorale que vous avez suivi pour vous préparer à ce grand moment de votre vie qu'est le baptême, vous allez trouver ci dessous 3 textes à lire pour comprendre quels sont vos engagement en tant que Baptisé.

IV - Les engagements du baptisé

Citation :
"L'Amitié Aristotélicienne" ne peut être véritable que si les membres de cette amitié sont égaux l’un envers l’autre.
L’Amitié aristotélicienne est la communauté des baptisés de l’Église.
Ainsi donc, la communauté aristotélicienne est une communauté de personnes ayant en commun leur foi en le Très-Haut et étant donc tous égaux devant lui par ce fait même.
Le croyant est introduit à la communauté par le baptême. Le Baptême, ou rite d'entrée, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite.
Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.

Citation :
“Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

Création II: l'Amour

Citation :
Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Christos, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia t’il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Vita de Christos XII

Citation :
Questionnaire :

1) Selon le premier texte, que vous apporte le baptême ?

2) Dans le second texte, quel est le sens de la Vie ?

3) Selon le troisième texte que faut il faire pour le pardon de nos péchés ?

Code:
[quote][i][b]En conclusion de la Pastorale que vous avez suivi pour vous préparer à ce grand moment de votre vie qu'est le baptême, vous allez trouver ci dessous 3 textes à lire pour comprendre quels sont vos engagement en tant que Baptisé.[/b][/i]

[b][color=darkblue][size=18]IV - Les engagements du baptisé[/size][/color][/b]

[quote] [color=green][b]"L'Amitié Aristotélicienne" ne peut être véritable que si les membres de cette amitié sont égaux l’un envers l’autre.
L’Amitié aristotélicienne est la communauté des baptisés de l’Église.
Ainsi donc, la communauté aristotélicienne est une communauté de personnes ayant en commun leur foi en le Très-Haut et étant donc tous égaux devant lui par ce fait même.
Le croyant est introduit à la communauté par le baptême. Le Baptême, ou rite d'entrée, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite.
Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.[/b][/color] [/quote]

[quote][color=darkred][b]“Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

[i]Création II: l'Amour[/i] [/b][/color][/quote]

[quote][b]Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Christos, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia t’il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

[i]Vita de Christos XII[/i] [/b][/quote]

[quote][color=darkblue][b][size=18]Questionnaire :[/size][/b][/color]

[color=green]1) Selon le premier texte, que vous apporte le baptême ?

2) Dans le second texte, quel est le sens de la Vie ?

3) Selon le troisième texte que faut il faire pour le pardon de nos péchés ?[/color][/quote][/quote]
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