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| Textes pour la pastorale | |
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Poupounet ancien clergé de l'archevéché
Nombre de messages : 728 Localisation : Cosne Points : 884 Date d'inscription : 13/05/2008
| Sujet: Textes pour la pastorale Dim 7 Fév 2010 - 9:07 | |
| - Zabouvski a écrit:
- Partie 1 : Les Vertus
Ces cours ont été réalisé à Rome par le Vice-Préfet à l'Enseignement, le Père Abbé Zabouvski.
L'objectif de tout aristotélicien pour sa vie terrestre est d'atteindre le soleil, le paradis. Tel que nous l'a enseigné Aristote, un des prophètes de la religion aristotélicienne, le Très-Haut, Dieu, a donné l'esprit à l'humain pour que celui-ci soit capable, à l'instar des animaux, de distinguer le bien du mal. C'est cette capacité à distinguer le bien du mal qui nous permet de vivre la vie vertueuse qui nous permettra de rejoindre le soleil. Toutefois, une autre créature de la création, la Créature Sans Nom, jalouse de ne pas avoir été choisie pour être la préférée de Dieu, voue son existence à pervertir l'homme par les vices et à l'éloigner du soleil pour l'emmener sur la lune, en enfer. Tout aristotélicien voulant éviter la lune se doit de connaitre les vertus, et leurs contraires, que voici :
L'amitié,qui consiste à se préoccuper des autres, à avoir de l'empathie et à faire preuve de charité. L'amitié est ce qui lie tous les aristotéliciens. Par l'amitié, le croyant aide ainsi ses frères sur le chemin de la vertu. l'amitié est aussi entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain, etc... L'avarice, son contraire, consiste à ne se préoccuper que de soit et elle n'a d'égal que le mépris de l'autre.
La conservation, qui consiste à œuvrer à sa survie. La conservation est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. En d'autres mots, la conservation est la faculté de se contenter de ce que l'on a de besoin. Le contraire de la conservation est la gourmandise, qui consiste à n'être jamais satisfait de ce que l'on a, à toujours vouloir plus, ce qui ne peut que pénaliser les autres qui vont venir à manquer. La gourmandise se résume à l'abus de plaisir.
Le don de soi, qui est la capacité de se sacrifier pour le bien d'autrui, que ce soit pour le reste de l'amitié aristotélicienne ou pour la société laïque, la république. Ce sacrifice est la conscience de la vie en communauté. Comme nous l'a aussi enseigné Arisote, le bon aristotélicien est celui qui aide son prochain en participant à la vie de sa ville. À l'opposé du don de soi se trouve l'orgueil, qui consiste à croire que seul nous pouvons nous élever au dessus de tous et d'atteindre le statut de divin.
La tempérance, qui est la capacité du croyant à se modérer et à faire preuve de compréhension. Cette vertu est primordial dans la mesure ou elle est complémentaire des autres. La tempérance consiste aussi en l'acceptation de sa condition. Son contraire est la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à la haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.
La justice, est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.
Le plaisir, est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.
La conviction, est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.
Une vie vertueuse parfaite est virtuellement impossible. Nul, en dehors du divin, n'est parfait. Toutefois, l'aristotélicien vertueux est celui qui reconnaitra ses fautes et demandera le pardon à ses pairs par la confession. La confession sera expliquée dans le troisième volet de ce catéchisme.
Père Zabouvski - Citation :
- Les douze préceptes de Saint-Benoît
1) Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement. 2)Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment. 3)Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement. 4)Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement. 5)Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement. 6)La pureté observeras, en tes actes soigneusement. 7)Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement. 8)La médisance bannira, et le mensonge également 9)En pensées, désirs, veillera à rester pur entièrement. 10)Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement. 11)Foi et Raison te guiderons simultanément. 12)Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.
Saint Benoît (PNJ) Patron des Clercs & du Monachisme
Dernière édition par Poupounet le Dim 7 Fév 2010 - 9:28, édité 1 fois |
| | | Poupounet ancien clergé de l'archevéché
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| Sujet: Re: Textes pour la pastorale Dim 7 Fév 2010 - 9:12 | |
| - Zabouvski a écrit:
- Partie 2 : La Spiritualité
La foi aristotélicienne comprend aussi une part de spiritualité, dans laquelle le fidèle fait preuve de sa foi envers l'être supérieur, divin et immatériel puisqu'au-dessus de tout. Le fidèle aristotélicien va chercher les sources de sa spiritualité dans les textes saints qui racontent et expliquent l'origine du monde, l'existence du Très-Haut, les bases de la vie vertueuse, etc. Ces textes saints sont compilés dans le Livre des Vertus. Voici un bref survol de l'ouvrage :
Livre 1 : Le Mythe Aristotélicien
La création, raconte comment le Très-Haut créa le monde par une simple pensée. Il raconte et explique les principaux éléments physiques de la vie. La création raconte aussi comment les créature voulues par Dieu prirent conscience du monde créé pour eux et comment et pourquoi, au terme d'une réunion de toutes les espèces, l'homme fut choisi comme créature préférée de Dieu.
La pré-histoire, raconte comment un homme, Oane, qui avait assisté à la réunion, décida de créer une ville où tous les hommes pourraient s'aider et mener la vie voulue par le Très-Haut. Malheureusement, l'histoire nous raconte que les hommes se détournèrent peu à peu du message divin promulgué par Oane et s'adonnèrent au péché. Le Très-Haut, chagriné de cette telle bassesse de la part de hommes, décida de punir les hommes en détruisant Oanylone. Les 7 homme les plus vertueux, qui avaient demandé le pardon divin, devinrent les archanges tandis que les 7 hommes qui s'étaient adonnés le plus au péché devinrent les 7 démons. Les autres survivants s'éparpillèrent.
L'éclipse, est un texte écrit par un certain Sypous qui, en songe, aurait vu la lune et le soleil. Ces textes nous décrivent la vie après la mort menée par les vertueux par rapport à la vie à laquelle ceux qui se sont adonnés au péché de leur vivant sont condamnés.
La fin des temps, est un texte écrit par un certain Ysupso qui, en songe toujours, aurait vu la fin des temps, durant laquelle le Très-Haut aurait détruit l'humanité par la foudre, le feu et la terre. À la fin, le Très-Haut serait apparu à Ysupso et lui aurait dit que ce rêve n'était qu'hypothétique et que cette fin des temps n'arriverait que si l'humain s'adonnaient trop aux péchés.
Livre 2 : La Vita des Prophètes
La Vita d'Aristote, raconte la vie d'Aristote, qui naquit dans une famille grecque et devint l'un des plus éminents prophète de notre religion. Très tôt, le Très-Haut le confronta à l'impossibilité de l'existence de plusieurs divinités. Aristote fut alors capable d'affirmer que seul un dieu unique pouvait exister. Avec son précepteur, Épimanos, Aristote a aussi été capable de prouver que l'humain avait un esprit. Il partit donc pour Athènes apprendre auprès d'un des plus grand maitre, Platon. Platon était d'abord très heureux qu'Aristote fut un disciple aussi brillant, mais les deux philosophes de disputèrent au sujet des idées. Plus tard, Aristote, qui avait déjà prouvé hors de tout doute l'existence de l'esprit, a prouvé la nature sociable de l'homme et a affirmé que l'homme sage devait participer à la vie de la cité. Ses conclusions sur l'amitié faite au cours du repas avec Polyphilos sont aussi très remarquables.
La Vita de Christos, raconte quant à elle la vie de Christos, choisi par le Très-Haut comme messie, qui naquit par la grâce du Très-Haut à Bethléem en Judée et fut tout de suite pourchassé par le roi Mistral. La famille de Christos fuit alors vers Chypre et ne revint en Judée qu'à la mort du roi. Plus tard, Christos entreprit une retraite dans le désert où il rencontra la Créature Sans Nom. Christos eut le dessus sur elle et elle disparut. Revenu en Judée, alors sous contrôle romain, il commença à prêcher et très vite plusieurs se mirent à le suivre. 12 de ses suivants, autant d'hommes que de femmes, se démarquèrent par leur foi et devinrent les 12 apôtres. Plus tard, Christos chargea Titus de créer une Église autour du message divin apporté par Aristote et par Christos lui-même pour mieux diffuser le verbe du créateur. Plus Christos devenait connu et respecté, plus la foi aristotélicienne gagnait du terrain, jusqu'à même amener un centurion à demander le baptême. Un jour, au cours d'un repas mémorable au cours duquel Christos célébra l'amitié aristotélicienne, Daju, l'un de ses apôtres, le trahi. Les romains vinrent alors chercher le prophète, qui fut condamné à la crucifixion par Pierre Ponce, qui mourut sur la croix et s'éleva au paradis. Les 21 logions de Christos sont 21 citations remarquables du prophète. Une légende voudrait qu'une abbaye française détienne un document contenant les 21 logions originales et non-censurées.
Livre 3 : Les Archanges et les Saints Aristotéliciens
Le troisième livre raconte la vie de tous les saints aristotéliciens de toutes les époques. Les canonisés sont ceux qui sont devenus saints après le renouveau de la foi.
Livre 4 : Doctrines, Sacrements et Prières de l'Église Aristotélicienne
Le quatrièmement livre explique la célébration des sacrements tels que le baptême ou le mariage. L'on y trouve aussi les doctrines qui explique les sources de la foi ou encore le statut de Christos, par exemple. L'on y trouve aussi le crédo et le cantique des idées.
Tous ces éléments devraient faire de vous un excellent aristotélicien, un aristotélicien qui mène d'abord sa vie vertueuse en société et qui mène aussi sa vie spirituelle autour de la louange du Très-Haut. Puisse le Très-Haut vous illuminer et guider vos pas.
Père Zabouvski |
| | | Poupounet ancien clergé de l'archevéché
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| Sujet: Re: Textes pour la pastorale Dim 7 Fév 2010 - 9:17 | |
| - Zabouvski a écrit:
- Partie 3 : Profession de Foi
Le fidèle en quête du paradis solaire peut s'assurer de mener une vie vertueuse par moultes actions différentes. Certaines de ces actions vous seront présentées et expliquées dans ce dernier volet.
Le Credo, est le texte fédérateur de notre Église, il est là pour faire grandir notre foi en notre cœur. Cette prière affirme notre foi et la crie au monde: il est le signe de notre union de croyants aristotéliciens. Il illustre aussi le dogme et le résume en quelques mots. Tous les aristotéliciens doivent le connaître. Le fait de réciter son crédo est un acte qui assure au Très-Haut que vous vous maintenez avec force sur le chemin de la vertu. Ce crédo doit être reconnu en préalable au baptême, est est primordial pour toutes les cérémonies.
- Citation :
- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyr pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine; En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible; En la communion des Saints; En la rémission des péchés En la Vie Éternelle.
AMEN La Confession, est l'acte par lequel le fidèle ayant commis un impair peut se faire pardonner. Dieu est conscient que l'Homme n'est pas parfait, sans quoi il serait Dieu, toutefois, il reconnait que l'âme qui s'assume au cours d'une confession sincère et profonde est une âme pure. Ceci dit, pour s'assurer le pardon divin, le fautif devra peut-être faire acte de pénitence (voir plus bas). Tous les prêtres peuvent recevoir les confessions et ne peuvent en dévoiler le contenu sous peine d'être défroqué. Certains curés incitent aussi leurs paroissiens à confesser intérieurement au Très-Haut avant chaque messe.
- Citation :
- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. La Pénitence, est le statut dans lequel se place volontairement le pêcheur s'étant confessé pour s'assurer le pardon divin. Différents moyens de pénitence sont le jeune, le pèlerinage ou encore la charité (des explications sur ces actions seront données plus bas).
Le Jeûne, est l'acte par lequel le pénitent ou le simple fidèle se prive de nourriture ou se limite à un repas de base pour un certain temps, se mettant ainsi aux niveau des plus faibles, pour prendre ainsi conscience de la misère humaine que combat l'Église. Le jeûne tire son origine de la méditation de Christos dans le désert.
La Charité, est un acte de vertu que doivent pratiquer tous les aristotéliciens. Elle consiste à aider ses frères aristotéliciens sur le chemin de la vertu. Elle se par l'aide aux vagabonds perdus dans les méandres du jeu, l'offre d'un salaire supérieur au minimum légal à ses employés, la vente à des prix non prohibitifs de sa production et le refus d'une spéculation à outrance. Chacun agit dans ce domaine en âme et conscience.
Le Pèlerinage, est l'acte de parcourir les royaumes pour prendre conscience de la création. Le pèlerinage permet, en plus d'être une preuve de foi forte, de prendre contact avec d'autres frères aristotéliciens et ainsi de les aider. Le pèlerinage tire ses origines vraisemblablement de la recherche d'Aristote de la cité idéale.
La Sainteté, est le statut auquel aspirent tous les aristotéliciens. Certains fidèles ont accédé à ce statut par leur respect presque immaculé des principes aristotéliciens. Ces saints ont encore au soleil le pouvoir d'influencer certaines choses de la création, il est donc important de les considérer et de les louer. Ceci dit, on ne peut louer les saints, et encore moins le Très-Haut, pour sa propre réussite matérielle. La lecture des hagiographies des différents saints et de régulières, mais toujours sincères, prières sont conseillées.
Il est important se savoir que l'Église ne sanctionne pas, mais prohibe, l'ermitage.
Père abbé Zabouvski |
| | | Poupounet ancien clergé de l'archevéché
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| Sujet: Re: Textes pour la pastorale Dim 7 Fév 2010 - 9:18 | |
| - Citation :
- Partie 4 : Le Droit Canonique
Le Droit Canon est en quelque sort l’ensemble des lois qui régissent l’organisation de l’Église Aristotélicienne. Elles ont été établies par la Curie sur l’inspiration des enseignements des prophètes Oane, Aristote et Christos. Ces lois servent à maintenir un minimum d’ordre, permettant ainsi à l’Église d’évoluer et aux fidèles de parcourir le chemin de la vertu en paix, et ainsi gagner le paradis. Le respect du Droit Canon est primordial. En voici les grandes lignes et les articles qui concernent le croyant lambda.
Les Statuts, décrivent les statuts ainsi que leur appellation. Il existe au sein de l’Église 4 statuts, soit l’hétérodoxe, qui est le statut de celui qui ne reconnaît pas le dogme aristotélicien ni son droit canon ou encore qui a été excommunié, le croyant, qui est le statut de celui qui croit et qui reconnaît le Droit Canon, mais ne fait pas encore partie de l’Église, le fidèle, qui est le statut du croyant ayant été admis au sein de l’Église par le baptême, et finalement, le prêtre qui a reçu le sacrement de l'ordination et a prononcé les vœux.
Le Baptême, est l’acte par lequel un croyant fait son entrée dans la communauté des fidèles. Pour être admissible au baptême il faut être croyant, adulte sain d’esprit et prêt à comprendre l’engagement et en avoir fait la demande explicite. Pour le baptême des enfants, un parrain sera nécessaire puis une confirmation sera souhaitable lorsque le baptisé aura atteint l’âge adulte. Le parrainage est hautement souhaité mais ce n'est pas une obligation, à part pour les reconversions. Toutefois la personne faisant office de parrain ou de marraine doit être baptisée et non sujet à interdictions. Pour être valide, le baptême doit avoir été célébré dans un lieu de culte autorisé et par un clerc ayant toutes les permissions requises.
Le Mariage, est l’acte par lequel deux fidèles décident d’unir leurs destinés pour vivre à deux le chemin de la vertu ainsi que pour procréer et donc perpétuer la création. Les deux mariés doivent absolument avoir été baptisés avant la primordiale publication des bans quinze jours avant la cérémonie. En dehors de rares cas d’exceptions tels que l’éventualité que la mariée soit enceinte, la publication des bans et la période de 15 jours est de la plus haute nécessité et non négociable. Les mariés doivent aussi être accompagnés au minimum de deux témoins, baptisés pour la cérémonie. Le remariage est impossible, sauf si un des mariés meurt ou est excommunié ou si le mariage n’a pas été consommé. Seul un cardinal peut annuler un mariage.
La Justice d’Église, est l’ensemble des peines et des procédures que l’Église peut exercer. Il existe à Rome deux tribunaux, soit le tribunal pontifical et la haute cour ecclésiastiques. Il existe aussi dans la plupart des diocèses des officialités épiscopales. La Justice au sein de l’Église est du ressort de l’Inquisition. |
| | | Poupounet ancien clergé de l'archevéché
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| Sujet: Re: Textes pour la pastorale Dim 7 Fév 2010 - 9:32 | |
| - Jerem51 a écrit:
- Christos, né sous le nom de Jeshua, est le fils de pauvres vagabonds vivant dans la vertu et purs de toute luxure, Giosep et Maria.
Il vit le jour à Bethléem, en Judée, dans une bicoque délabrée, où les habitants apportèrent de quoi améliorer l'ordinaire et rénover la bâtisse, tant la grâce de l'enfant les avait touchés. En effet, il avait été choisi par Dieu, avant même sa naissance, et alors que ses parents n'étaient pas encore mariés, pour être le Messie, celui qui porterait la parole de Dieu partout et sauverait le peuple de ses péchés en leur enseignant la sagesse d'Aristote. Mais un jour, Maria se prit de querelle avec la favorite du roi Mistral IV et lui révéla le secret de la naissance de Jeshua. Alors, prévenu par un envoyé de Dieu, ils durent fuir à Chypre pour échapper au massacre des enfants ordonné par le roi qui avait peur pour son trône. Ils ne rentrèrent qu'à la mort de ce dernier et s'installèrent à Nazareth où désormais l'enfant prit le nom de Christos pour n'être pas reconnu. Parvenu à l'âge d'homme, il quitta ses parents pour parcourir le monde et se mit à prêcher. Il repoussa toutes les tentations que la Créature sans Nom lui proposa dans le Désert (luxure, orgueil, ...) et bientôt fut accompagné par 12 disciples auxquels il demanda d'abandonner tous leurs biens pour le suivre. Sa sagesse et les miracles qu’il fit attirèrent à lui nombre de gens qui se convertirent. Parvenu à Jérusalem, il révéla au peuple qu’il était le Messie de la prophétie. Cependant, trahi par l’apôtre Daju et accusé d’être un élément de désordre dans la cité, il fut traduit devant le procurateur romain, Pierre Ponce, qui, excédé, le condamna à la crucifixion. Christos conduit sur le lieu du supplice fut insulté, frappé, fouetté, écartelé puis cloué à une croix où il agonisa et rendit l’âme. Alors les cieux se déchaînèrent, faisant fuir la foule et des anges descendirent des cieux pour emporter le corps de Christos aux yeux de ses disciples.
Ses idées:
- Christos nuança la vision d'Aristote sur le retrait du monde, en ce sens qu'il affirma que l'homme a besoin de temps de repos, d'isolement et de quiètude afin de réfléchir pour mieux apprécier ce qu'apporte la Cité aux humains. Cependant, le désert reste un lieu dangereux puisque c'est là que la Créature sans Nom essaya de tenter Christos.
- il prêcha l'amour de Dieu, appelant les hommes à la vertu, la justice et la tempérance afin de se protéger de la tentation du péché.
- il enseigna la vertu de la simplicité, appelant ses disciples à négliger les richesses et les ornements de ce monde
- il appela les hommes à la solidarité, non seulement entre eux, mais aussi entre les peuples (« vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié, disait-il »)
- il prêcha pour l’égalité entre les hommes et les femmes (« les hommes comme les femmes sont les enfants de Dieu et en cela, ils sont égaux »)
- il condamna l’esclavage et les salaires de misère (« faire travailler un vagabond à la mine pour moins de dix-sept écus est une honte, même s’il vient d’une autre Cité. Et le faire suer pour moins de dix-huit écus, en le faisant tuer veau, vache, cochon, couvée, est un scandale ! »)
- il invita les hommes à confesser leurs péchés afin de recevoir le pardon et l’amour de Dieu
- il dénonça les mauvais prêtres qui par leur incurie laissaient le peuple sans guide, car c’est par leur faute que prospèrent les cultes païens
La fondation de l’Eglise :
A Jérusalem, il invita tous ceux qui voulaient suivre le chemin tracé par Aristote et par lui-même à former une communauté et fit de l’apôtre Titus son second à la tête de celle-ci. Il nomma les 11 autres apôtres évêques et leur donna comme mission d’aider Titus à fonder l’Eglise et à diffuser le message de Dieu à travers le monde.
Il institua le baptême, geste qui symboliquement lave le nouveau converti de tous ses péchés, comme signe d’entrée dans l’Eglise.
Il institua aussi la confession, moyen par lequel l’Eglise pardonne ses péchés à celui qui se repend avec sincérité, contre quelque pénitence.
Il fit du mariage un sacrement dispensé pour la vie, avec interdiction de le rompre et interdit aux évêques de pouvoir se marier ni commettre l’acte de chair car il doivent aimer l’Humain et non un humain et se consacrer totalement à Dieu.
Il recommanda aux apôtres de commémorer son sacrifice par le pain et le vin (« Consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang »)
Il défendit aux prêtres de l’Eglise d’exercer le métier des armes (« Gracius, si tu veux aussi devenir un de ces bergers qui guidera le troupeau, tu devras laisser choir ton glaive, car les armes sont sources de violence alors que tu auras mission d’enseigner l’amitié et l’amour de Dieu"). |
| | | Poupounet ancien clergé de l'archevéché
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| Sujet: Re: Textes pour la pastorale Dim 7 Fév 2010 - 9:33 | |
| - Père Aaron a écrit:
Le Crédo, commenté par son Eminence Aaron de Nagan, cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne.
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
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- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Dieu est tout puissant car sans lui rien ne peut exister. Dieu est la source de toute chose, de la matière comme du vide, si bien qu’avant la création du monde, il n’existait même pas de vide car même le vide est quelque chose. On appelait alors cet état sans existence « le Néant », où seul Dieu était.
Le temps, le mouvement, l’existence et le savoir sont issu de Dieu Lui-même. Il est la source de toutes choses. Il est omnipotent car il suffit à Dieu de penser pour que le monde se fit, Il est omniscient car Il est la source même du savoir et de l’existence, Il est omniprésent car tout est issu de Lui et tout est en Lui.
Enfin, le Très-Haut, par son statut de divin, de source de la Création, est infini et éternel.Par Lui tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui. Il est l'Alpha et Omega, ce qui signifie « le premier et le dernier ».
- Créateur du Ciel et de la Terre,
Cette phrase est à la dimension de l’homme. Par cette réplique, l’on tente d’englober l’ensemble de la Création, car de notre condition, la terre et le ciel sont partout. En affirmant que le Très-Haut créa le ciel et la terre, où que nous position notre regard, de l’Orient à l’Occident, du Septentrion au Midi, nous ne faisons que contempler l’œuvre de Dieu, et uniquement celle-ci.
Par le ciel et la terre, on réunit donc l’ensemble de la création visible par l’homme, car la réplique suivante définira ce qui lui est invisible. Cependant, le ciel et la terre ne se résument pas aux arbres, à l’humus, aux nuages ou à la pluie, ils s’étendent aussi à l’homme, à l’ensemble des créatures vivantes, mais également aux sentiment, aux émotions, à tous ce que l’homme peut vivre ou ressentire et par qui ces sentiments existent.
- Des Enfers et du Paradis,
Comme tout est issu de Dieu, le Tout-Puissant est également à l’origine des Enfers et du Paradis. C’est le monde invisible, par opposition au monde visible qu’est la terre et le ciel, comme nous venons de le démontrer. Le Livre des Vertus est une source appréciable pour connaître ces lieux, notamment dans sa troisième partie qui à pour titre « l’Eclipse » et où un jeune homme fait un songe durant lequel il visitera à la fois les Enfers sélénites et le Paradis solaire.
Car bien que nous évoquions de temps à autre que nos morts aillent au ciel, c’est en fait sur le Soleil qu’ils se rendent, terre d’accueil des enfants défunts du Très-Haut, terre de la Cité Céleste. C’est là, derrière l’image que nous avons des grilles du Paradis qu’Aristote et Christos, entourés des archanges et des d’anges, attendent ceux qui auront réussi à vivre une vie exemplaire, vertueuse, aristotélicienne… A l’inverse, le sol lunaire attendra les hérétiques, les incroyants et les infidèles qui n’auront pas cru en l’existence de l’Eternel.
Sur la lune règnent les sept démons qui caractérisent les sept péchés capitaux, par opposition aux sept archanges qui symbolisent les sept vertus fondamentales de l’aristotélisme et qui eux vivent auprès du Créateur.
- Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Le chapitre de l’Eclipse du Livre des Vertus est un texte important pour connaître se qui nous attend dans l’au-delà. Sypous, personnage principal de cette partie, nous relate sa confrontation avec le Tout-Puissant durant son songe, ou il Lui dit : « J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, sur la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer. »
Ce passage résume les deux possibilités qui s’offriront à nous lorsque nous serons face à Dieu le jour de notre mort. Nous nous soumettrons alors à son jugement. Cependant, le Très-Haut nous laisse une chance, un choix, une dernière possibilité de nous racheter, si nous venions à Le rejoindre plus vite que nous l’aurions pensé.
En effet, dans son infinie mansuétude, Dieu nous permet de revenir à la vie si arrivé devant Lui, nous ne nous estimions pas assez vertueux pour mériter le Paradis, qu’au vu de notre vie la sentence pourrait bien être la damnation éternelle à l’enfer lunaire. Choisir de revenir à la vie, c’est vouloir changer de mode d’existence et se tourner désormais vers l’aristotélisme et ses valeurs, car le deuxième jugement pourrait bien être sans appel…
- Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Aristote le sage, serviteur du Très-Haut, à qui le Verbe divin a été révélé et qui annonça la venue du salut et de la lumière.
Depuis Oane, premier être humain à comprendre Dieu et à conduire la communauté originelle du Tout-Puissant, les hommes s’étaient peu à peu détourner de Dieu pour finalement oublier jusqu’à Son existence. C’est alors qu’Il décida de poser la première pierre d’un édifice qui allait devenir sans doute la deuxième plus belle œuvre de Sa création : l’Eglise.
Aristote fut éclairé par la lumière divine, sa raison et ses enseignements allaient ouvrir le monde sur une nouvelle ère, celle du retour de la communauté des hommes dans le sillage de l’Amour infini du Très-Haut. Il était la première partie du binôme fondateur de l’Institution de Dieu et il annonçait déjà celui qui le compléterait : Christos.
- Envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Trois logions, symboles du message de Christos qui sont certaines de ses paroles révélatrices mises par écrit, servirons à nous expliquer, ou en tous cas nous aiderons comprendre ce passage du credo.
Dans le logion III, Christos disait : « Mes amis, l'âme est composée de deux parties: la compréhension et le savoir. Aristote est venu vous apporter la compréhension, moi je suis venu vous apporter le savoir. Entre Aristote et moi se tient toute la différence qui existe entre convaincre et persuader. » Cette phrase, peut-être compliquée, doit être associée à deux autres logions afin d’être éclairée. Il s’agit du logion IV et V dans lesquels Christos affirme : « La foi apporte la vérité. Mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison » et « La raison et le mysticisme permettent tous deux de comprendre Dieu, chacun d'eux se retrouvant dans chacun de nous. A vous de trouver votre chemin vers le Très Haut en vous inspirant de la raison d'Aristote et de mon mysticisme »
Nous sommes donc face à plusieurs éléments de nous même, de notre âme et de notre esprit : la foi, la raison, la compréhension, le savoir et le mysticisme. Aristote touche plus particulièrement notre esprit, car Dieu se révèle tout d'abord dans sa doctrine lumineuse et ses enseignements, doctrine qui annonçait de manière prophétique l'enseignement de la Lumière d’une façon tout autre mais non moins complémentaire par le prophète Christos.
Foi et Raison sont comme les deux facettes d'une même réalité, comme l’exprime le logion que nous venons de citer : « La foi apporte la vérité, mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison »... Une même réalité qui forme un ensemble éclairé par les prophéties divines transmises aux hommes par l’intermédiaire d’Aristote et Christos. La vérité de la Raison et la compréhension furent l’œuvre du philosophe grec ; elles furent le premier élément de cet universel sentiment que l’homme a retrouvé depuis la chute du paganisme : la Foi et la conscience de l’existence d’un seul et unique dieu : le Très-Haut.
Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyre pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine; En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible; En la communion des Saints; En la rémission des péchés En la Vie Eternelle.
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- Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Christos est messie, guide et miroir de la divinité.
Devant le spectacle impie qu’offrait l’humanité, Dieu décida, dans son infinie bonté et sagesse, qu’il était temps pour les hommes de voir arriver celui qui fut annoncé par Aristote, pour apporter le divin enseignement, incarnant par la même l’amitié vertueuse et le philanthropisme.
Christos aura la volonté d’aller enseigner à toutes les nations, de compléter l’ouvrage entamé par son illustre prédécesseur dans l’optique de l’établissement d’une Institution forte, morale et vertueuse, au service du Créateur duquel Il avait reçu la vérité divine.
Il affrontera sans relâche les tentatives perverses de la bête sans nom, il luttera par la foi, la sagesse et la non-violence contre ceux qui l’empêcheront de délivrer son message. Il finira enfin par s’offrir à l’humanité afin de monter à Dieu que l’homme peut atteindre l’amitié parfaite vertueuse et unitive jusqu'à se sacrifier pour les autres sans rien attendre en retour.
- Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
Christos est, comme nous l’avons expliqué précédemment, le message complémentaire du Très-Haut et indispensable à la compréhension de la foi aristotélicienne. Par Aristote, emblème de la Raison, les pauvres d'esprits apprendront la science, et par Christos, porteur de la Foi, les savants progresseront dans la sagesse et dans la piété. L'équilibre prophétique divin trouve là son fondement.
L'étude de la philosophie et de la théologie doit être développée dans cet esprit d'union, et les théologiens seront conscients que de la beauté et de la pureté de leur doctrine découlera l'image que les fidèles se feront de la beauté même de Dieu. Ainsi les Livres Saints de la Révélation de Christos et ceux de la Révélation du Logos écrits par Aristote devront être lus de concert et se complètent mutuellement.
Voilà pourquoi Christos nous indique le chemin du Paradis. Par sa doctrine, sa foi et son message, il compète sont prédécesseur dans une indispensable explication du mysticisme et de la foi. Il faut trouver le juste milieu entre les vertus et les péchés, entre les vertus elles-mêmes et entre la foi car il ne suffit pas d’être vertueux pour être aristotélicien, il faut aussi croire, il faut avoir la foi, il faut être persuadé par le message de Christos. C’est en cela que sa vie exemplaire est essentielle et c’est par ce qu’elle est exemplaire que celle-ci nous mène tout droit au Paradis solaire.
- C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
« Lui, aimant jusqu'a la fin, Homme parfait pur de tout péché accepta ce sort avec humilité, afin de réparer par son sacrifice volontaire les péchés de tous les hommes passés, présents et futurs et pour établir à jamais l'amitié entre les hommes et avec Dieu. »
Christos fut condamné à la croix, comme plus tard beaucoup des premiers aristotéliciens. Mais ce qu’il y a d’admirable dans ce fait, c’est que Christos c’est offert lui-même à l’humanité pour réparer les fautes qu’elle avait commises au cour des siècles, fautes qui l’avait amenée à renier l’existence de Dieu. Par son sacrifice, Christos apporte le salut et prouve à Dieu que l’on peut offrir, jusqu’à son propre corps, sa propre vie, sans rien attendre en retour et pour le bénéfice des autres.
La volonté de Christos en se donnant aux hommes est que ceux-ci adhèrent à l’Eglise de Dieu, croient et fondent leurs existences sur les principes aristotéliciens, la foi, les enseignements prophétiques de la raison et du mysticisme, et enfin, qu’ils imitent sa propre vie pour le salut de leurs âmes et la plus grande gloire du Royaume de Dieu.
Pour que jamais nous n’oublions, Christos institua le sacrement de l’amitié que nous répétons à chaque office. Le pain et le vin, symbole du prophète offert à l’humanité, sont ainsi partagés à chaque célébration pour symboliser le partage et les liens qui lient ainsi les fidèles de l’Eglise, ce en sa propre mémoire et en celle du Très-Haut qui l’avait envoyé.
- Je crois en l'Action Divine;
L’Action Divine se manifeste quotidiennement par la foi des fidèles aristotéliciens. La seule survivance de la Sainte Eglise à travers les premiers siècles de notre ère et jusqu’à nos jours en est la preuve la plus fondamentale. Persécutés, crucifiés, martyrisés, les premiers aristotéliciens n’en sont pourtant pas resté à une simple communauté numériquement faible. A travers l’espace et le temps, grâce à la Foi, vivifié par l’Action Divine, l’aristotélisme s’est développé malgré les contraintes et les vilenies que l’autorité en place infligeait aux premiers fidèles.
L’Action Divine, c’est l’espoir et la Foi, insufflée par Dieu aux hommes à travers l’Eglise qui canalise et centralise celle-ci pour la redistribuer à l’ensemble des fidèles, animant et inspirant cette volonté de se rapprocher toujours plus du divin à travers les sacrements donnés par la Sainte Institution de Dieu sur Terre elle-même.
L’Action divine, c’est la sève de l’arbre qui permet à celui-ci de grandir sans cesse, de porter feuilles et fruits…
- En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
La Sainte Eglise Aristotélicienne trouve ses racines à la fois en Terre Hellénique et en Terre Sainte. C’est l’union entre les deux enseignements des prophètes Aristote et Christos qui donna naissance à la Sainte Institution. Ils sont le fondement même de la parole divine et sans lesquels l’Eglise n’existerait pas.
Cependant, c’est à Christos que l’on doit la création institutionnelle de l’Eglise de Dieu. En effet, lors d’un repas il interpella Titus, l’un des ses apôtres préférés, et le chargea de l’aider à construire l’Eglise pour la plus grande gloire des Cieux. A ses autres disciples, il confia la lourde tâche de porter la bonne parole à travers l’empire romain qui pourchassait à cette époque tous ceux qui se revendiquaient de la philosophie aristotélicienne.
Aujourd’hui, les évêques sont les successeurs des apôtres de Christos, et le premier d’entre eux est le successeur de Titus, l’évêque de la Ville Eternelle, voilà pourquoi on la nomme « Romaine », c'est également pour cela qu'elle est apostolique.
En outre, Elle est « Sainte » car Institution de Dieu. Elle est « Une » car les fidèles ne forment qu’une seule et même famille dont le père est le Créateur Lui-même. Elle est donc « Indivisible » car « Une ». Dieu étant Un, la foi étant basée sur l’Amitié Unitive, tout schisme est donc considéré comme un reniement de l’Eglise primaire fondée par Christos, et un reniement d’une partie de la famille à laquelle on appartient, sinon de l’autorité ou de la légitime succession du premier représentant de Dieu sur terre.
Enfin, par son statut d’institution de Dieu par laquelle Il fait entendre sa voix, la Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne est seule qualifiée pour interpréter l'enseignement divin. Elle veillera ainsi en bon pasteur, comme le fut Christos, au maintien de l'unité de la Foi, de l'harmonie de la doctrine, et de la concorde entre les croyants.
- En la communion des Saints;
Cette réplique est d’une importance majeure car elle symbolise l’union universelle de l’Eglise à travers le temps, l’univers visible et invisible. On nomme aussi « Communion des Saints » l’Amitié Aristotélicienne.
Lorsque l’on devient fidèle de la Sainte Eglise Aristotélicienne par le baptême, nous sommes invités à tendre vers le divin. Or, tendre vers le divin, c’est tendre vers l’état de sainteté, état que tout fidèle est invité à atteindre… Pour notre Sainte Mère l’Eglise, le fidèle est saint quand il a atteint le paradis solaire, gage d’une vie qui fut vertueuse, du moins, suffisamment pour que le Très-Haut ait accordé Sa confiance et le droit de vivre éternellement dans la Cité Céleste.
A côté des fidèles, devenu saints par leur accession au Paradis solaire, nous trouvons les Saints placer sur un piédestal par la Sainte Eglise. Ceux-ci sont ceux qui ont eut une vie plus vertueuse encore que la normale. Ils sont distingués car l’Eglise est certaine qu’ils ont atteint le Soleil sans entraves ni difficultés. Ils sont élevés en modèle de sanctification et intercèdent auprès du Tout-Puissant lorsque les fidèles d’ici bas leur adressent des prières.
Enfin, comme nous le spécifions au début de ce paragraphe, la communion des Saints ne se limite pas aux défunts, elle englobe ce que l’on nomme l’Eglise Militante et l’Eglise Triomphante. La première étant l’Eglise d’ici bas, la seconde étant l’Eglise des Cieux, toutes deux rassemblées en une seule et même Eglise pour la plus grande gloire de Dieu.
La Communion des Saints doit être, avant tout, une Communion de toutes les âmes en Celui qui est la vie, la Lumière et l'Amour.
- En la rémission des péchés.
Un théologue* du Saint-Office, la congrégation qui à pour charge la conservation et l’analyse des écritures et des dogmes, faisait remarquer que les érudits des temps anciens et de nos jours affirmaient par calcul que la Lune était beaucoup plus petite que le Soleil, lui-même immensément plus grand que la Terre. Or, comme nous le savons, le Soleil est la terre d’accueil du Très-Haut pour les âmes des défunts.
Ainsi, nous pouvons donc en déduire, que Dieu, dans son infini sagesse et sa pleine omniscience savait que l’homme ne serait pas foncièrement mauvais, mais justement qu’il chercherait à se faire pardonner des fautes commises, puisqu’Il a prévu un lieu infiniment plus grand pour les âmes sauvées que pour les âmes damnées.
Avec l’Amour, le Pardon est sans doute le plus beau cadeau que le Seigneur peut nous donner après le don de la vie elle-même. Dieu, dans son infinie mansuétude, pardonne aux hommes leurs fautes, leurs péchés. Cependant, l’homme doit croire en cette rémission, en ce cadeau. Il doit entreprendre cette démarche dans l’optique sincère de se voir lavé du mal commis.
Et c’est par la confession que Dieu nous accorde son pardon. Lorsque l’on partage ses peines et ses regrets avec quelqu’un, un prêtre, on entreprend la démarche de se soulager d’un sentiment, d’un souvenir de culpabilité. « Le commencement des bonnes œuvres, c’est la confession des œuvres mauvaises. Tu fais la vérité et tu viens à la Lumière. »
Parfois, se sera dans la souffrance que l’on lavera ses péchés, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut la rechercher, car Dieu ne le veut pas ainsi. Si elle se présente, si on la subit, il faut la prendre comme une épreuve à surmonter grâce à la foi retrouvée en la rémission du péché, pour la rendre plus forte encore qu’avant. C’est la le but de la pénitence, renforcer la Foi à travers un sacrifice du corps et de l’esprit et recouvrer pleinement Dieu et la communion des Saints.
Croire en la rémission des péchés, c’est donc croire en l’infinie bonté du Très-Haut, en son amour infini, en son pardon gracieux et gratuit. La seule rétribution qu’il demande en retour, c’est de l’aimer !
- En la Vie Eternelle.
La vie éternelle sera l’affaire de tout homme. Qui soit bon ou mauvais, après sa mort il sera confronté au jugement divin qui décidera si l’homme est condamné à l’enfer lunaire ou au paradis solaire pour l’éternité. Le premier est bien entendu un monde de souffrance et de malheurs que se partage les sept ange-démons symbolisant chacun un des grands péchés. Chaque homme jugé indigne du paradis solaire sera affecté à l’un d’eux selon le vice vers lequel il aura le plus tendu.
Le second est le monde de Dieu, le lieu de la Cité Céleste où sont rassemblé l’ensemble des fidèles de la Sainte Eglise qui ont mené une vie exemplaire, empreinte de vertu. On y retrouve Aristote, Christos, Oane, le premier d’entre les humains à avoir compris Dieu, les sept archanges et les myriades d’anges, les saints, nos frères et nos sœurs en l’Eglise…
Ceux qui sont dans la gloire du Ciel, auprès du Père universel et créateur, vive pour l’éternité à ses côtés dans la pleine béatitude et l’amour infini du Tout-Puissant. La vie éternelle au sein de l’Eglise Triomphante de la Cité Céleste est le point d’aboutissement de la Foi du fidèle aristotélicien.
*autre nom spécifique aux théologiens aristotéliciens. |
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